En 2024, 47 % des actifs ont envisagé ou réalisé une reconversion professionnelle (+1 point par rapport à 2023). Une dynamique révélée par l’étude « Les actifs français et la reconversion professionnelle », réalisée par Visiplus academy, en partenariat avec l’institut BVA People Consulting et publiée en septembre 2024. Dans le détail, 19 % se sont reconvertis ou sont en cours de transition, 8 % réalisent actuellement leur reconversion et 20 % ont commencé à se renseigner. Et ce, principalement en raison d’une lassitude dans son poste actuel ou d’une perte de sens (54 %), d’une nécessité de rebond après un incident professionnel (41 %), d’un trop plein de pression dans son travail (38 %) ou de contraintes familiales (34 %).
Pour accomplir cet objectif de rebond, la formation professionnelle est souvent un incontournable : 29 % ont engagé des démarches en ce sens cette année. Un choix motivé notamment par la volonté de développer ses compétences (61 %), de viser une évolution professionnelle ou une promotion (43 %), de mettre à jour ses compétences (39 %) et/ou de se reconvertir (36 %). Aussi, la plupart des répondants expriment une préférence pour une formation à distance (25 %) ou mixte (33 %), tandis que 42 % conservent un attrait pour le présentiel. En revanche, seulement 44 % des actifs se disent bien informés sur la formation continue et professionnelle.
Les critères de choix d’une formation
Parmi les critères priorisés au moment de choisir telle ou telle formation, on retrouve, dans l’ordre : le diplôme et la certification (59 %), la durée de la formation (52 %), l’accompagnement pédagogique et professionnel (43 %) et la flexibilité de la formation (35 %). Mais également l’importance de l’éventuel reste à charge (44 %). Et pour cause, un reste à charge de 100 euros a été instauré par une récente loi, sur les formations financées par le CPF. Une nouveauté réglementaire qui pousse 48 % des répondants à envisager de décaler ou de remettre en cause leur projet de formation.
S’agissant des domaines de formation les plus sollicités, on retrouve l’informatique et les nouvelles technologies en tête, devant le médical et paramédical, la gestion d’entreprise et la comptabilité, le commerce et la relation client, les langues étrangères et l’intelligence artificielle (IA). Environ un tiers des actifs pensent en effet que l’IA pourra rendre leur travail plus intéressant (35 %) et plus valorisant (28 %), grâce notamment au gain de temps (72 %) et à l’automatisation de certaines tâches routinières (49 %). Ainsi, 37 % sont intéressés par une formation sur les technologies de l’IA, que ce soit pour se former sur l’IA dans leur secteur (17%), sur l’IA dans leurs missions ou bien leur métier (16%), ou sur l’IA en général (15%)