Emploi

“39 % des entreprises ne se prononcent pas sur les évolutions de leurs effectifs”

La Dares, avec l’appui de l’Insee, a réalisé la cinquième édition de l’enquête Acemo spéciale Covid. Cette dernière a interrogé les entreprises du secteur privé non agricole sur leur situation et leurs conditions d’emploi de la main-d’œuvre en juillet. Des résultats rassurants, mais beaucoup d’incertitudes.

Au mois de juillet, les résultats de la cinquième enquête Acemo (activité et conditions d’emploi de la main-d’œuvre) “spéciale Covid” de la Dares se veulent rassurants. Ils montrent notamment que l’activité poursuit sa reprise. Ainsi, seuls 1 % des salariés travaillent encore dans une entreprise dont l’activité est totalement arrêtée.

Cette amélioration globale est davantage visible dans le secteur de l’hébergement et de la restauration mais également dans les arts, spectacles et activités récréatives même si ces derniers subissent encore les effets de la crise.

 

“Les réductions d’effectifs restent contenues”

Par ailleurs, l’étude révèle que les réductions d’effectifs restent “contenues, comme c’est le cas depuis le mois d’avril”. En effet, ces dernières passent rarement par des licenciements mais majoritairement par l’annulation ou le report d’embauches prévues. Le non-renouvellement de CDD ou les ruptures conventionnelles restent des pratiques en nette augmentation.

L’évolution des effectifs reste floue et de nombreuses incertitudes demeurent. Ainsi, “39 % des entreprises ne se prononcent pas sur les évolutions de leurs effectifs”.

Cependant, une chose est claire : près de la moitié des entreprises dont les effectifs ont diminué savent qu’ils ne retrouveront pas leur niveau normal de sitôt. Les structures, plus chanceuses, qui n’ont pas vu leurs effectifs diminuer ne prévoient pas une baisse au cours des 3 prochains mois. Ces dernières sont souvent les mêmes qui ont eu recours au chômage partiel.

 

Des difficultés présentes

Certaines organisations, qui représentent 43 % de l’emploi salarié, anticipent un retour à la normale d’ici 3 mois. D’autres, qui représentent 27 % de l’emploi salarié, sont davantage mesurées et “ne voient pas de retour à l’activité d’avant-crise” avant la fin de l’année.

Les difficultés financières restent présentes mais se réduisent peu à peu, de la même manière que celles liées au manque de débouchés ou à une fermeture administrative. À l’inverse, les entreprises connaissent de réelles difficultés quant à “l’organisation de l’activité de manière à respecter la distanciation sociale”.

 

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