Le dernier baromètre de l’emploi du groupe Adecco-Analytics, publié fin septembre, prévoit plus de 4,5 millions de recrutements en France, entre juillet 2022 et juin 2023, tous secteurs confondus.
Les prévisions de recrutements sur 12 mois, estimées par Adecco-Analytics, le service de data du spécialiste de l’intérim, présagent d’une année intense pour plusieurs secteurs. Le baromètre de l’emploi réalisé par le groupe prévoit plus de 4,5 millions de recrutements tous secteurs et toutes régions confondus d’ici à juin 2023. Sur ce total, 43 % des embauches devraient se faire en CDI, soit près de 2 millions de postes à pourvoir, et 30 % en CDD. En équivalent temps plein, l’intérim représente 20 % des prévisions d’embauche. Et les stages de plus de deux mois ou les contrats d’apprentissage constituent les 7 % restants.
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Métiers en forte tension
Sans surprise, les métiers qui affichent les plus importants besoins de main d’œuvre sont le service en restauration (193 223 recrutements prévus), le magasinage et la préparation de commandes (190 757 postes à pourvoir), le personnel de cuisine (163 682 places) et le nettoyage de locaux (138 785 embauches souhaitées).
Mais aussi, à moindre échelle, le développement informatique (entre 25 000 et 50 000 nouvelles recrues nécessaires). Viennent ensuite les métiers de la relation technico- commerciale, la conduite de transport de marchandises, la comptabilité ou encore la vente en alimentation. Au total, une vingtaine de secteurs prévoient plus de 40 000 recrutements sur un an. Sur ces secteurs les plus porteurs, 17 sont considérés en tension et font face à des pénuries de candidatures. Trois quarts des recrutements dans le service en restauration, soit plus de 120 000 postes, souffriraient ainsi d’un déficit de postulants, selon Adecco.
Disparités régionales
S’agissant de la répartition des recrutements prévus par l’étude d’Adecco-Analytics, l’Ile-de-France bénéficiera logiquement du plus grand volume d’embauches et de projets d’embauches (971 075 recrutements, soit 21,5 % du total). Les volumes varient ensuite pour les autres régions selon la population et le bassin d’emploi, avec en tête Auvergne-Rhône-Alpes (13,2 %), Provence-Alpes-Côte d’Azur (9,3 %) et la Nouvelle-Aquitaine (8,9 %).
A l’inverse, la Bourgogne-France-Comté (4,2 %), le Centre-Val-de-Loire (3,2 %) et la Corse (0,5 %) seront les territoires les moins actifs en termes de recrutement.