5 conseils pour valoriser toutes vos compétences

1° Faites-vous préciser les circonstances de la création du poste et son contexte

On le sait, derrière un même intitulé de poste se cachent des réalités extrêmement variées et ce n’est pas uniquement dû à une différence de secteur d’activité. La taille de l’entreprise, son histoire, son actualité (un récent changement de direction ou d’actionnaire principal, une fusion, un rachat, un contexte de croissance rapide ou au contraire de récession, sa culture managériale, etc.)… Toutes ces données ont une incidence sur l’équilibre des compétences attendues d’un candidat. De même que tous les managements ne sont pas semblables, les rôles dans l’entreprise ne sont pas entièrement « normés », mais s’accordent à leur environnement. Les candidats ignorent généralement les circonstances de la création du poste, les défis contextuels qui y sont associés et auront tout intérêt à se les faire décrire précisément pour mieux cerner les compétences mises en jeu. Dans un poste commercial, par exemple, gagner de nouveaux clients ou bien en regagner parce qu’on les a perdus ne sera pas la même chose.

2° Ne vous focalisez pas uniquement sur les compétences mentionnées dans l’offre 

On vous conseille généralement de prioriser vos compétences dans une candidature et pendant un entretien. Certes, il est indispensable d’évoquer en premier lieu celles qui sont pré requises. Cependant, mentionner aussi vos autres expertises (quitte à le faire rapidement) n’est pas un mauvais calcul. En effet, parmi vos savoir-faire qui ne sont pas en lien direct avec le poste proposé, certains peuvent vous valoir une attention spéciale, voire vous positionner avantageusement (auprès d’un concurrent plus expérimenté par exemple). C’est notamment le cas lorsque ces autres compétences (ou bien une double expérience) s’insèrent dans la stratégie de développement de l’entreprise ou des évolutions envisagées pour le poste auquel vous postulez (une évolution vers une fonction plus marketing, ou plus orientée data, etc.). En résumé : ne vous amputez pas trop vite de ce qui fait la singularité de votre expérience et de votre parcours.

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3° Évoquez vos environnements de travail précédents 

Lorsque l’on fait pour soi le résumé rapide de son expérience professionnelle, on élimine inconsciemment beaucoup de sa dimension contextuelle (ce que nous a appris un environnement de travail particulier) ; cela peut représenter, par exemple, des changements de direction rapprochés, une fusion, des équipes extrêmement dynamiques ou au contraire démotivées, etc. On ne mentionne pas dans un CV que telle organisation dans laquelle on a travaillé était en perte de vitesse (ou traversait une période de croissance accélérée, avait tels ou tels enjeux d’organisation). Ce contexte dit pourtant beaucoup des fonctionnements dont vous êtes familier, de vos capacités d’adaptation et de vos qualités supposées. De fait, il sollicite en vous toutes sortes de compétences dont vous n’avez pas forcément conscience (autonomie, facilité à connecter des personnes qui n’échangeaient pas, aisance rédactionnelle ou aisance à faire valoir un point de vue, etc.) : ne sous-estimez pas cette dimension de votre expérience. 

4° Mettez en avant vos compétences contextuelles

Les candidats ont tendance à faire passer en second leurs compétences humaines ; apprenez à associer systématiquement vos compétences techniques à un contexte de travail afin de pouvoir mentionner vos soft skills autrement que comme des « options » impersonnelles. L’effet n’est pas le même lorsque l’on assure savoir motiver une équipe ou lorsqu’on précise « J’ai été embauché dans un contexte de fusion de deux entités où j’ai dû mobiliser des équipes démotivées, pacifier des relations avec le marketing et aligner les équipes en fonction de tel objectif, etc. ». Le fait d’avoir traversé une période de levée de fonds incertaine, ou bien encore d’avoir exercé dans le cadre d’une fusion-réorganisation conflictuelle vous a fait gagner des compétences dites contextuelles qu’il faut savoir valoriser. En effet, ces compétences, en associant des qualités humaines à un set de compétences techniques donnent une grande lisibilité à votre candidature. 

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5° Attention au devenir-transparent de vos compétences ! 

En conclusion, l’enjeu d’un poste quelqu’il soit, relève de son actualité : il s’agit toujours d’un poste, d’une mission « aujourd’hui » et jamais d’une fonction figée dans une définition d’école, d’entreprise ou de culture. D’où l’intérêt de bien identifier les circonstances actuelles et de se poser régulièrement la question : « dans quels contextes spécifiques ai-je travaillé jusqu’à présent et quelles qualités m’y ont été reconnues ? ». L’objectif étant de savoir mieux identifier toutes vos compétences, y compris ces compétences contextuelles auxquelles vous ne pensez peut-être pas (ou plus) car elles vous sont devenues « transparentes ».