En 2023, Amazon avait recruté en France 6 500 personnes supplémentaires, pour faire face au pic d’activité annuel, entre le Black Friday en novembre et la semaine entre Noël et le jour de l’an. Cette année, ce seront 8 000 saisonniers qui viendront épauler les 22 000 travailleuses et travailleurs en CDI que compte l’enseigne dans l’Hexagone. Ces recrutements se répartissent un peu partout en France, au sein des différents sites de tri et de logistique de l’enseigne. Ils se divisent pour la quasi-totalité en deux métiers : préparateur de commande et agent de tri. Selon l’Observatoire de l’emploi et de l’investissement en France, Amazon est même le premier créateur net d’emplois dans le pays depuis 2010. Les offres et les informations étant à consulter sur la plateforme www.travailleravecamazon.fr.
« Ces 8 000 recrutements sont essentiels pour renforcer nos équipes pendant les fêtes et garantir l’expérience client à laquelle sont habitués les Français, souligne Patrick Labarre, président d’Amazon France Logistique. Ils peuvent également ouvrir les portes d’une carrière au sein de l’entreprise puisque nombre de nos saisonniers poursuivent l’aventure en CDI pour construire une carrière sur le long terme. »
Salaire et montée en compétences
Dans le cadre de ces perspectives de carrière, qui voient certains CDD se transformer en CDI et en contrats pérennes, Amazon met également en avant sa politique salariale. Avec une augmentation de 12 % en deux ans, le salaire horaire d’entrée des agents logistiques est aujourd’hui de 12,6 euros de l’heure. Contre 11,88 pour le Smic horaire actuellement. Aussi, après deux ans d’ancienneté, le salaire d’un agent de tri ou d’un préparateur de commande peut s’élever à plus 2 300 euros, avec différents avantages (prime de partage de la valeur, participation, mois de congé paternité ou maternité supplémentaire et rémunéré). L’enseigne relaye ainsi un sondage Ifop, selon lequel 81 % des salariés d’Amazon travaillant en site logistique recommanderaient à leurs proches de venir y travailler et s’y projettent dans les prochaines années.
Une donnée à mettre en perspective avec le fort taux de turnover au sein de l’entreprise, notamment en raison de la pénibilité du travail, où le taux de rotation est de 36 % chaque année. Et, en 2022, parmi les CDI ayant quitté l’enseigne, 31 % l’ont fait en raison d’une rupture d’une période d’essai, 38 % d’un licenciement et 25 % en démissionnant, selon un rapport du cabinet Progexa.
Autre initiative mise en avant : la politique de formation et de montée en compétences en interne. Depuis 2021, 5 300 salariés ont ainsi obtenu des diplômes reconnus par l’Etat ou ont suivi des formations certifiantes dans les métiers de la data science, de la mécatronique ou de la santé. Parmi les organismes de formation d’Amazon : le centre de formation en apprentissage ouvert en 2024 à Boves, qui s’adresse en priorité aux personnes éloignées de l’emploi ; l’Ecole Amazon, en collaboration avec l’Afpa, qui dispense des formations gratuites en logistique du Cap au bac+2 ; ou encore le programme Options de Carrière, qui prend en charge jusqu’à 95 % des frais de formation de salariés souhaitant monter en compétences ou se reconvertir.