Près de deux Français sur trois considèrent que trop d’élèves s’inscrivent dans les universités, selon un sondage Ipsos pour L’Obs.
Lundi 30 octobre, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, dévoilait les grands axes de la réforme des conditions d’accès à l’université, dont l’abandon du tirage au sort. Interrogés sur le sujet, 63 % des Français estiment qu’il y a trop d’étudiants qui s’inscrivent à l’université.
Un défaut d’orientation
Et pour les répondants, le problème est à prendre en amont. En effet, 64 % pensent qu’il y a trop d’élèves car ils sont orientés avant le baccalauréat généraliste vers des cursus qui ne leur correspondent pas. Pour 60 % d’entre eux, c’est justement parce qu’ils sont orientés après le baccalauréat que cela pose problème. Quoi qu’il en soit, les Français remettent clairement en cause l’orientation des jeunes.
Un système injuste
8 personnes interrogées sur 10 jugent l’entrée à l’université par tirage au sort profondément injuste. Et s’ils sont 66 % à être favorables à une sélection des étudiants, pour eux, c’est avant tout sur la motivation que celle-ci doit être fondée (92 %) à égalité avec les notes obtenues dans certaines matières (92 %).