L’École Professionnelle de Boucherie élargit ses formations

Le métier de boucher ne connaît pas la crise. L’École Professionnelle de Boucherie (EPB) fait face à une demande en pleine croissance. En réaction, l’EPB annonce le lancement d’une toute nouvelle formation : un CAP Employé de Vente Spécialisé (EVS) en produits alimentaires.

Ce nouveau parcours, réalisable en un ou deux ans, ouvre ses portes en septembre prochain à 50 élèves. Il est accessible aux titulaires d’un niveau CAP ou BAC, gratuitement et rémunéré sous contrat d’apprentissage pour une durée d’un an. Le second format s’adresse aux collégiens, dès la sortie de la classe de 3^ème. Ce CAP, qui s’étend cette fois-ci sur deux ans, permet aux apprentis de rentrer rapidement sur le marché du travail. La formation alterne une semaine au CFA des métiers de la viande et deux semaines en entreprise. Aussi, des passerelles courtes existent permettant la découverte du métier par le biais de l’apprentissage. Après obtention, ce diplôme permet de travailler dans l’ensemble du secteur alimentaire dans une structure artisanale et en grande et moyenne distribution.

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Un métier majoritairement masculin

Même si les femmes se tournent de plus en plus vers le métier de boucher, elles sont encore trop peu nombreuses. Qu’elles soient sensibles aux métiers de la vente ou encore conjointes collaboratrices sans véritable statut, les profils féminins peuvent être attirées par cette nouvelle formation. Du moins, c’est l’objectif que s’est fixé l’EPB à travers ce diplôme reconnu par l’État. Jean-François Guihard, président de la Confédération Française de la Boucherie-Charcuterie-Traiteur (CFBCT), assure que ce domaine représente un véritable ascenseur social. Le métier peut mener à différentes évolutions. En effet, il est possible de passer d’un apprentissage à un poste de chef d’entreprise en passant par le métier d’ouvrier.