“Mens sana in corpore sano”. La formule latine, “Un esprit sain dans un corps sain”, est plus que jamais de circonstance dans une recherche d’emploi active. La pratique d’un sport de manière régulière permet de renouer avec une confiance en soi souvent fragilisée par une période de chômage.
Retrouver un emploi nécessite d’éviter au maximum le syndrome du pyjama. Parmi les conseils pouvant être mis en œuvre pour ne pas passer des journées entières sans sortir de chez soi, se remettre au sport.
“Cette période de chômage, angoissante, est mieux gérée si votre corps est en forme et s’il est sollicité par l’exercice. La pratique du sport fait respirer, détend et réactive une bonne image de soi. Les effets positifs sont visibles par tous et surtout par les recruteurs ou employeurs”, explique Sébastien Graff, directeur des ressources humaines chez InVivo, groupe coopératif agricole français. Et ce dernier d’insister : “Les décideurs qui fréquentent les salles de sport ou les stades sont aussi les témoins passifs de ce que vous savez faire dans un autre cadre que l’environnement professionnel.”
Le repli sur soi
Conscient du fait que le doute peut très vite s’installer dans la tête d’un demandeur d’emploi, le studio d’entraînement sportif orléanais Bemind travaille donc avec Pôle emploi, Malakoff Médéric ou bien le Medef Centre-Val de Loire dans le cadre de programmes de retour à l’emploi. Programmes destinés à redonner de la confiance aux chômeurs pour leur permettre de sortir de leur solitude et de leur faire rencontrer des DRH ou des chefs d’entreprise.
“Il faut éviter au maximum l’installation du doute, le repli sur soi-même et l’isolement relationnel. Autant de facteurs qui compromettent les chances d’une insertion professionnelle et d’un recrutement. Je reste convaincu des bienfaits du sport et plus particulièrement du coaching sportif personnalisé au service de la réadaptation et de la réinsertion professionnelle”, explique Alexandre Maffre, gérant de l’entreprise Bemind Coaching.
Une dynamique enclenchée
L’activité physique, au-delà de la santé et de la prévention contre la maladie, participe ainsi activement à la qualité de vie globale.
“Je considère que c’est un facteur déterminant dans la réussite d’une éventuelle embauche. Quand on se sent mieux dans son corps et dans sa tête, les chances de retrouver un emploi sont démultipliées. En outre, cela permet aux personnes coachées d’être dans une dynamique de mouvement, pas seulement physique, mais aussi psychologique, et donc d’être plus promptes et aptes à répondre aux besoins du marché de l’emploi”, conclut Alexandre Maffre.
On l’aura compris l’isolement social et relationnel peut être combattu par une pratique régulière d’un sport, quel qu’il soit. Avec à la clé, une confiance retrouvée nécessaire à l’insertion professionnelle.