Partant du principe qu’à ce jour le groupe compte 21 000 postes en France, Michelin va voir partir 10 % de ses effectifs en France dans les trois prochaines années. Après la suppression de 1 500 postes en 2017.
Le fabricant de pneus Michelin a annoncé, ce mercredi 6 janvier, son ambition de supprimer d’ici 2024 jusqu’à 2 300 postes en France. Le plan de suppression de postes du groupe s’inscrit dans le cadre d’un « plan de simplification et de compétitivité » sans départs contraints. Par cela, il vise « une amélioration de sa compétitivité pouvant aller jusqu’à 5 % par an » pour les activités tertiaires et pour l’industrie.
“Michelin s’engage à recréer autant d’emplois qu’il y en aura de supprimé”
D’ici à 2024, “près de 60 % des départs envisagés se feraient sur la base de départs anticipés à la retraite et le reste par des départs volontaires accompagnés”, dans le cadre de ruptures conventionnelles collectives, précise Michelin dans son communiqué. Troyes, Epinal ou encore Clermont-Ferrand, cette nouvelle n’épargnerait aucun des sites français. “Michelin s’engage à recréer autant d’emplois qu’il y en aura de supprimé”, a précisé à l’Agence France-Presse (AFP) Florent Menegaux, le président du groupe clermontois.
L’entreprise prévoit d’accompagner les territoires et d’accroître son activité dans divers domaines en parallèle de ce plan de simplification. En revanche, le nombre de suppressions par site sera communiqué dans les prochains mois.