Selon l’Unedic, une personne de 50 à 52 ans qui se retrouve au chômage rencontre les mêmes difficultés pour retrouver un emploi qu’un chômeur de 48 à 50 ans. Mais à partir de 53 ans, le retour à l’emploi devient progressivement plus compliqué. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’une protection plus longue est prévue.
La durée maximale d’indemnisation est fixée à 2 ans et demi, soit 913 jours pour les personnes âgées de 53 à 54 ans, 2 ans avant 53 ans et 3 ans à partir de 55 ans. « Ces critères d’âges s’apprécient à la date de fin de contrat de travail », précise l’Unedic.
Par la suite, le versement des allocations chômage cesse lorsque les conditions pour obtenir une pension de retraite à taux plein sont remplies. Selon l’Unédic, si ce n’est pas le cas, plusieurs mesures permettent de faire une transition vers la retraite. Ainsi, si le demandeur d’emploi a l’âge pour partir à la retraite mais n’a pas le nombre de trimestres suffisant pour bénéficier d’une retraite à taux plein : le versement des allocations se poursuit et la personne continue à cumuler des trimestres.
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En cas de formation
Si, à la fin de son droit au chômage, le demandeur d’emploi n’a toujours pas droit à la retraite à taux plein, le versement de ses allocations est maintenu jusqu’à ce qu’il totalise le nombre de trimestres requis, dans certaines conditions.
Le demandeur d’emploi doit avoir au moins 62 ans (61 ans et 2 mois pour les natifs de 1953, 61 ans et 7 mois pour ceux de 1954). Il doit être indemnisé depuis au moins un an et justifier de 12 ans de travail salarié, dont 1 année continue ou 2 années discontinues durant les 5 dernières années de travail. Il doit aussi avoir cumulé au moins 100 trimestres validés par l’Assurance vieillesse. Dans tous les cas, les allocations chômage cessent quand l’allocataire atteint l’âge légal de la retraite à taux plein d’office (65 à 67 ans selon les années de naissance).
L’Unédic précise aussi que les demandeurs d’emploi de 53 et de 54 ans qui suivent une formation, peuvent voir leur durée d’indemnisation allongée jusqu’à 6 mois supplémentaires. Cependant, ils doivent avoir travaillé plus de 2 ans et demi au cours des 3 ans qui précèdent leur chômage et suivre une formation validée par Pôle emploi dans le cadre de leur projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE).
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