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« Le futur du marché de l’emploi, c’est la formation »

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Pour se reconvertir, la case formation en cours de carrière devient un incontournable. Et d’autant plus pour les métiers du numérique, techniques et exigeants en compétences. À l’occasion du Salon du Travail et de la Mobilité Professionnelle, Thibaut Gemignani, PDG du groupe Fitec, spécialiste de la formation aux métiers du numérique, a souligné l'apport de la formation continue, au micro de Florent Mounier.

« De plus en plus d’entreprises connaissent des pénuries de candidats et des difficultés de recrutement, notamment dans les métiers du numérique. Et de moins en moins de jeunes vont arriver sur le marché du travail, affirme Thibaut Gemignani, PDG du groupe Fitec, qui forme aux métiers du numérique et aux fonctions impactées par le numérique.  Nous devons mieux accompagner les travailleurs dans le développement de leurs compétences, qui sont déterminantes pour leur employabilité. Selon moi, le futur du marché de l’emploi, c’est la formation. » Un constat qui s’impose notamment dans un secteur du numérique en plein boom, qui recrute beaucoup, mais peine à dénicher des candidats suffisamment formés et aptes techniquement. « On considère généralement qu’une compétence technique a une « durée de vie » de deux ans, ajoute Thibaut Gemignani, la formation en cours de carrière permet également de lutter contre l’obsolescence des compétences. »

Pour cela, le groupe Fitec propose deux grandes familles de formations : celles pour les métiers techniques et informatiques (date, développement, cybersécurité, SIRH…), dispensées par son entité Fitec ; et celles sur les métiers liés au numérique (chargé de développement RH, e-recruteur, digital learning…), dispensées par son entité Evocime.

Opportunités dans le numérique

En parallèle du développement de l’offre de formation pour l’emploi vers les métiers du numérique, les entreprises du secteur recrutent à tous les étages. Et pour cause, d’ici à 2030, le secteur de l’IT devrait créer plus de 100 000 emplois dans l’informatique. Et selon le rapport Les métiers en 2030, édité par France Stratégie et la Dares (Direction de l’Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques), les emplois de l’informatique seront les plus dynamiques sur la période, du fait de l’expansion des services numériques et des besoins des entreprises en la matière. Parmi les grandes tendances du marché pour 2024, la cybersécurité, le big data, l’intelligence artificielle et le cloud rassemblent la majorité des projets de recrutement. De fait, on retrouve parmi les métiers les plus porteurs ceux de lead développeur, chef de projet digital, développeur web, data analyst, ingénieur logiciel et chef de projet infrastructure. Mais aussi des métiers du numérique moins « tech », comme ceux liés au marketing, à la communication digitale, aux RH ou au community management. Des métiers que le PDG du groupe Fitec qualifie d’ « impactés par le numérique, mais moins techniques ».

Impact professionnel et sociétal de la formation

Pour accéder à ces métiers en plein essor, de plus en plus d’actifs font le choix de la reconversion, et donc souvent d’une formation courte et intense pour acquérir les compétences nécessaires. « Il y a 50 ans, on avait généralement un seul métier dans une seule entreprise. Il y a 20 ans, on a commencé à se dire qu’il était aussi bien d’exercer un métier, mais dans plusieurs entreprises au cours d’une carrière, retrace Thibaut Gemignani. Aujourd’hui, et toutes les études le montrent, un actif change en moyenne trois fois de vie professionnelle dans son parcours. L’école et la formation initiale conditionnent la première vie professionnelle, mais ensuite, pour rebondir en cours de carrière, il y a des besoins de formations courtes et ciblées. Nos formations durent ainsi 3 mois en moyenne (400 heures de formation), et jusqu’à 5 mois pour les développeurs.« 

Le choix de la formation est donc crucial, s’agissant de la meilleure passerelle vers u nouveau métier. Sur les formations des métiers impactés par le numérique proposées par Evocime (groupe Fitec), le taux de retour à l’emploi est de 75 %. « Sur les métiers informatiques et les formations proposées par Fitec, cela va même au-delà de 85 %« , se félicite le dirigeant.

Autre point positif : l’impact sociétal de la formation pour le numérique, un secteur où les femmes ne représentent que 26,9 % des effectifs globaux et moins de 16 % dans les fonctions techniques et informatiques. Comme l’énonce Thibaut Gemignani : « grâce à la reconversion et à la formation en cours de carrière, certaines promotions sont très féminisées et la féminisation des métiers du numérique progresse ».

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