Il y a plusieurs critères à prendre en compte pour choisir la société de vente directe avec laquelle on veut se lancer. Entretien avec Jacques Cosnefroy, délégué général de la fédération de la vente directe (FVD).
Comment si prendre lorsqu’on souhaite se lancer en vente directe pour savoir quelle entreprise choisir ?
Il y a plusieurs manières d’aborder le sujet. Cela dépend tout d’abord du métier que l’on souhaite exercer. Si l’on se dirige vers quelque chose de plutôt technique, ou davantage dans le conseil. Il faut savoir si l’on connaît le commercial ou non, et si l’on se dirige plus vers un contrat de salarié ou d’indépendant.
Quelles sont les possibilités qui s’offrent ?
Si l’on ne connaît pas du tout la vente directe et que l’on souhaite au début avoir un complément de revenu, de la multiactivité ou simplement travailler à son rythme, il existe le contrat de VDI (Vendeur à domicile indépendant). Dans ce cas, on choisit l’entreprise plutôt en fonction des produits que l’on souhaite commercialiser. On peut être déjà client, ou avoir envie d’acheter ces marchandises. La majorité des personnes qui se lancent ainsi sont conseillées par d’autres qui sont déjà au sein de la société. Il est indispensable de se tourner vers une structure qui propose un contrat, un plan de rémunération, et des produits à vendre. En tout état de cause, on va opter pour une entreprise qui propose un produit que l’on aime et qui dispense une formation, c’est devenu un élément indispensable de ce mode de distribution. Il faut être formé au produit, aux techniques de vente, et à l’aspect juridique et éthique.
Quels statuts sont possibles ?
Chez les indépendants, il existe le statut occasionnel (VDI) et professionnel, représenté par les agents commerciaux et commerciaux. Le VDI peut-être mandataire, c’est-à-dire qu’il vend pour le nom et pour le compte d’une société, et l’acheteur-revendeur. Il est donc nécessaire d’opter pour l’entreprise qui propose le contrat qui va le mieux nous convenir. L’indépendant professionnel est par nature une évolution de l’occasionnel. Mais les sociétés de vente directe recrutent également des salariés à temps plein. Ici, on n’intègre pas une structure pour essayer mais pour y faire carrière. La sélection est plus rigoureuse et la formation plus lourde et plus rapide car on doit être vite opérationnel. Il y a le salarié de droit commun et le VRP et en fonction de ce que l’on va choisir, on n’aura pas les mêmes obligations, cela peut être un critère.
Y a-t-il des méthodes qui diffèrent en vente directe ?
Il y a la vente en réunion, la vente en face-à-face et la vente directe par réseau. Il existe des formations spécifiques pour chaque domaine mais ici encore, il faut opter pour une solution avec laquelle on sent le plus à l’aise.
À quoi faut-il être vigilant ?
Je conseille de faire plutôt confiance à une entreprise adhérente à la FVD et il faut également se méfier du miroir aux alouettes. Il n’y a pas de réussite sans travail. Je mets aussi en garde contre toutes ces sociétés qui vendent des produits éphémères ou qui ne sont pas reconnus sur le marché français, pour celles qui ne sont pas membre de la Fédération. Il y a plusieurs niveaux d’exigence en France en matière de déontologie. L’entreprise doit respecter la législation française, ainsi que les chartes qui permettent de respecter les engagements de la Fédération. Si l’on n’envisage le statut d’auto-entrepreneur avec une société non-membre, alors il faut s’assurer qu’il y a bien un contrat adossé au statut entre l’entreprise et le distributeur. Les structures doivent également établir un bulletin de précompte tous les trois mois.