Selon une étude de l’école d’ingénieurs Icam, les collaborateurs du secteur marchand sont une majorité à se sentir fiers de leur travail, même s’ils ne contribuent pas selon eux à “rendre le monde meilleur”.
80 % des cadres et salariés du secteur marchand disent exercer un travail qui a du sens, selon une étude menée par l’école d’ingénieurs Icam et HEC Montréal, en partenariat avec BVA (1).
Ils se décrivent aussi heureux de ce qu’ils font. Ainsi, si l’idée que son travail “contribue à rendre le monde meilleur” est peu partagée par la majorité des commerciaux (44 % chez les cadres intermédiaires et 39 % chez les non-encadrants), ils sont nombreux (79 %) à se sentir “fiers” de leur emploi.
L’étude de l’Icam permet en outre de connaître les critères qui pourraient inciter les collaborateurs du secteur marchand à s’investir encore plus dans leur travail. Pour eux, c’est la qualité de vie au travail qui prime (88 %), avant la satisfaction de la clientèle et la qualité des produits ou services (86 %). Vient ensuite la réussite financière de leur entreprise (70 %) et sa réputation (63 %).
Les relations humaines restent primordiales
Les salariés du secteur marchand, qu’ils soient cadres ou non, sont enfin une majorité à considérer les relations humaines dans le cadre de leur travail comme primordiales. Ils sont ainsi 81 % de non encadrants et 97 % de cadres à affirmer que le lien social est important à leurs yeux, et 83 % à indiquer que les relations qu’ils ont au travail ont de la valeur pour eux.
(1) Enquête réalisée en France métropolitaine en septembre 2019 auprès d’un échantillon de 1487 personnes (436 dirigeants ou managers, 1051 salariés).