Si vous vous lancez dans la création d’entreprise, rejoindre un incubateur peut vous aider à développer et à concrétiser votre projet. Suivez le guide !
Qu’est-ce que c’est ?
Dispositif d’hébergement et d’accompagnement de start-up, les incubateurs offrent des conseils et un coaching personnalisé aux entrepreneurs en début de parcours. “Ces structures s’adressent à des projets en devenir, qui ne sont pas encore prototypés, explique Nathalie Carré, chargée de mission entrepreneuriat au sein de CCI France. L’objectif est de travailler dessus pour en faire un produit ou un service rentable ».
Quels sont les avantages ?
En premier lieu, rejoindre un incubateur vous permet d’être hébergé et d’accéder à un certain nombre de services. « Des experts interviennent et vous aident dans votre développement, votre réflexion », analyse Nathalie Carré. « Généralement, un incubateur offre deux formes d’accompagnement, ajoute de son côté Joël Saingré, président de l’IES, association nationale des incubateur de l’enseignement supérieur. Du conseil, avec l’intervention de spécialistes sur un sujet donné (marketing, business plan etc.) et du coaching via le suivi par un mentor, notamment. »
Quelles démarches effectuer ?
Pour rejoindre un incubateur, il suffit de candidater. « Cela fonctionne par promotion et il y a des dates. Il faut donc bien se renseigner et déposer un dossier », explique Nathalie Carré. Ensuite, le processus diffère selon les structures mais bien souvent vous devrez présenter et pitcher votre projet devant un jury. Côté financier, là aussi cela dépend de l’incubateur que vous rejoindrez. « Il y a des structures qui fonctionnent avec une prise de participation au capital et d’autres pour lesquelles vous devrez payer mensuellement l’ensemble des services », décrypte Joël Saingré.
Et après ?
Si la durée d’accompagnement varie en fonction du type de structures (publiques, privées, incubateur d’entreprise ou d’école…) mais aussi du développement du projet porté par l’entrepreneur « cela peut aller de six mois à trois ans », précise Joël Saingré. À l’issue de cet accompagnement, il n’y a pas de règles établies et les options sont multiples. Vous pouvez par exemple rejoindre un accélérateur, lieu destiné à épauler les entrepreneurs dans leur croissance (développement de nouveaux marchés, levées de fonds etc.)