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Devenir freelance : quels conseils pour se lancer ?

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1,2 millions. C’est le nombre de travailleurs indépendants en France. Si ce statut attire par son caractère flexible, il implique une préparation et une gestion à ne pas négliger, notamment lors des premières étapes de l’activité. Trouver ses premiers clients, bien fixer ses tarifs… Alexandre Franchi, co-fondateur de la plateforme d’accompagnement Hiway, nous livre ses conseils.

Quels sont les points de vigilance au démarrage d’une activité de freelance ?

Il faut bien choisir son statut, trouver ses premiers clients, gérer son affaire au quotidien… De manière générale, on retient trois motivations qui poussent à se lancer en freelance : la perspective de plus de liberté, plus de flexibilité et plus de rémunération. Et on observe de plus en plus de personnes qui franchissent le cap dès leur début de carrière, même si j’ai personnellement toujours pensé qu’il était mieux d’avoir de l’expérience et du vécu à faire valoir. Il y a donc un besoin grandissant d’accompagnement de ces profils moins expérimentés. Devenir freelance suppose de devenir le gérant d’une entreprise ou micro-entreprise. Quel que soit son statut, il y a une activité à piloter et ce n’est pas forcément simple quand on n’a pas le background académique, la formation ou le vécu du point de vue administratif, comptable, fiscal ou financier.

À voir : le replay de notre webinaire Comment réussir sa vie de freelance, et s’y épanouir ?

Quels sont les premiers questionnements à adopter ?

La première question saine c’est vais-je être capable de trouver des clients ? Un freelance a quelque chose à vendre, c’est son savoir-faire, sa capacité de travail, ses fonctions de conseiller. Il lui faut donc se demander s’il sera en mesure de trouver des clients sur le marché de manière récurrente. Pour cela, il faut valider les opportunités de marché et s’assurer que ce que l’on à vendre peut intéresser. Ensuite, il s’agit de regarder quelles seraient les demandes des clients potentiels, les modèles de prestations, si ces derniers sont ouverts à des prestataires indépendants et freelances pour des missions de court ou de long terme. Autrement dit, préparer le terrain pour se vendre au mieux.

Justement, comment trouver ses premiers clients ?

En premier lieu, il s’agit de cultiver et de solliciter son réseau, d’où l’intérêt d’avoir déjà de l’expérience ou un réseau constitué, c’est souvent le point de départ. Sinon, l’autre approche consiste à entretenir sa visibilité au maximum, pour se faire solliciter ou démarcher soi-même les entreprises. Pour cela, il existe nombre de plateformes de freelancing ainsi que les réseaux sociaux professionnels. On voit notamment de plus en plus de freelances qui travaillent leur image et leur plateforme de marque, via un site Internet, un portfolio ou une page LinkedIn bien construite et animée. Certains vont même jusqu’à produire du contenu exclusif sur les réseaux pour se faire identifier comme des acteurs compétents dans leur secteur. Cette légitimité n’est pas facile à instaurer, c’est pour cela qu’il ne faut pas se lancer sans réfléchir. Un client satisfait est la meilleure des promotions.

À lire: Banque-assurance: un recours accru aux freelances

Reste la grande question des tarifs à pratiquer, comment bien se positionner ?

C’est le marché qui définit les gammes de tarifs. Ce qu’il faut faire, c’est étudier ces pratiques tarifaires et se renseigner sur les habitudes du marché auprès des freelances de son secteur. Des sites spécialisés proposent des grilles tarifaires intéressantes à prendre en compte ou des calculateurs de taux horaires (Malt, Upwork, FreelanceRepublik, Freelance.com…), et permettent de consulter les tarifs proposés par des freelances de son domaine d’activité. Il faut toutefois faire attention, certains profils cassent les tarifs sur ces plateformes et il ne faut surtout pas le faire.

Pour fixer ses tarifs, il y a le marché, ses pratiques et puis la perception de soi et l’image que l’on renvoie. C’est-à-dire la confiance que l’on a dans ses compétences, sa capacité à apporter de la valeur. La seule question à se poser c’est que puis-je apporter à une entreprise pour l’aider à améliorer ses process et sa productivité ? En termes de stratégie tarifaire, on peut avoir un positionnement clair et des tarifs fixes. Cela fonctionne mais cela ne prend que peu compte les contraintes du client. Or, chaque mission se fait dans un environnement différent. Je pense qu’il faut l’intégrer en ayant par exemple un cadre de tarifs dans lequel on trouve sa cohérence sans donner une fourchette de tarifs pour éviter les tentatives de négociation. C’est au freelance de fixer ses tarifs en fonction de ses compétences, du marché et des contraintes du client.

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