Après une croissante des effectifs de 8 % lors des sept dernières années, le secteur de l’efficacité énergétique et de la chaleur renouvelable compte aujourd’hui plus de 42 000 salariés et plus de 1 500 TPE, PME et grands groupes employeurs. Des activités variées et une multitude de métiers, de l’efficacité énergétique aux réseaux de chaleur et de froid, en passant par les solutions numériques et la transformation des déchets à des fins de décarbonation. Et ce pour répondre à deux enjeux majeurs de la transition énergétique : les économies d’énergie et la substitution du gaz par de la chaleur renouvelable ou de récupération. Dans l’habitat (rénovation énergétique, chauffage et climatisation, équipements numériques…), dans l’industrie (production de chaleur, refroidissement des usines, conception d’équipements plus responsables et décarbonés…), ou encore dans la ville durable (flux d’énergie, gestion de l’eau et valorisation des déchets…), les métiers de services de la transition énergétique se répandent partout.
Des opportunités à tous les niveaux
Un exemple d’un des métiers phares du secteur et qui recrute le plus ? Celui de technicien d’exploitation et de maintenance, chargé de la maintenance et du bon fonctionnement d’installations de climatisation, de chauffage ou de ventilation, ainsi que d’infrastructures énergétiques. La profession se décline ainsi en différentes spécialisations : technicien CVC (chauffage, ventilation, climatisation), technicien chauffagiste, technicien frigoriste, technicien électrotechnique… Pour accéder aux métiers du secteur, plusieurs voies de formation sont possibles : du bac pro ou CAP maintenance et efficacité énergétique jusqu’au diplôme d’ingénieur. Des témoignages de travailleurs et des présentations détaillées des métiers sont à découvrir sur la plateforme emploi de la Fedene et via ses brochures.
Un secteur d’avenir
La branche projette un doublement de ses effectifs d’ici à 2030, avec la création nette de 50 000 emplois et un besoin prégnant de séduire les candidats et les jeunes travailleurs, comme l’exprime Pascal Guillaume, président de la Fedene : « C’est un enjeu absolument majeur pour notre branche de faire connaître davantage nos métiers, notamment aux jeunes et aux parents, promouvoir les formations techniques, l’apprentissage, l’insertion et la reconversion dans nos entreprises. Pour relever le défi de la transition énergétique, les entreprises de la FEDENE doivent avant tout fidéliser leurs équipes, recruter et former pour mettre en œuvre toutes les solutions pour la sobriété et la décarbonation de la chaleur. Il y a urgence pour atteindre les objectifs 2030 : il faut encore recruter les 50 000 femmes et hommes qui rejoindront les métiers de l’énergie.«
Aujourd’hui, 98 % des postes du secteur sont des temps plein, et 93 % des CDI, preuve de la stabilité de ces métiers. Et les activités de décarbonation présentent déjà 10 000 opportunités d’emploi chaque année, ainsi que la signature de plus de 2 000 contrats d’alternance. En effet, la formation et l’intégration des jeunes sont des enjeux dont s’empare la branche : le quart des recrutements concerne les moins de 26 ans, et les contrats d’apprentissage et de professionnalisation ont respectivement augmenté de 9 % et de 16 % entre 2022 et 2023.
À noter, toutefois, que les femmes ne représentent encore que 15 % des effectifs, et sont à 25 % des cadres.