Emploi

Emploi : une hausse de 2,3 % des intentions de recrutements en 2015 selon Pôle emploi

Pôle emploi a dévoilé l’édition 2015 de sa traditionnelle enquête sur les Besoins en main d’œuvre (BMO). Elle fait état d’une progression du nombre de projets de recrutement en particulier dans le secteur des services à la personne et de la restauration.

Les besoins en main d’œuvre des entreprises devraient progresser de 2,3 % en 2015, par rapport à l’année dernière. C’est du moins ce qu’affirme la dernière enquête BMO réalisée par Pôle emploi. Parmi les établissements interrogés, 20,7 % envisagent de réaliser au moins une embauche au cours de l’année, ce qui correspond à 456 300 recruteurs potentiels.

Une majorité de contrats de plus de 6 mois
Cependant, la part des projets de recrutements liés à une activité saisonnière reste stable et représente 39,3 %. “Si l’on additionne les CDD de plus de 6 mois et les CDI, 58 % des intentions d’embauches concernent des emplois durables”, souligne Thomas Cazenave, directeur général adjoint en charge des opérations, de la stratégie et des relations extérieures de Pôle emploi.

Services à la personne et restauration
Concernant les profils les plus demandés, figurent les métiers du secteur des services à la personne comme les aides à domicile, les aides ménagères ou encore les animateurs socio-culturels. Le secteur de la restauration prévoit également de nombreux recrutements sur des postes de serveurs de café et de restaurant ou encore d’employés d’hôtellerie. Le domaine des services aux entreprises promettent également des opportunités pour des métiers d’agents d’entretien de locaux ou encore de manutentionnaires, mais aussi sur des postes qualifiés d’ingénieurs informatiques ou encore de cadres d’études et R&D.
“Cette édition 2015 met en avant un secteur en retournement, avertit Thomas Cazenave. Il s’agit du secteur de la construction qui affiche des intentions de recrutement en baisse de 16,6% .”

32,4 % d’embauches compliquées
L’enquête nous apprend également que les difficultés de recrutement reculent avec une part des embauches jugées compliquées évaluées à 32,4 %. Pour celles qui restent difficiles, les entreprises expliquent être confrontées le plus souvent à une pénurie de candidats ainsi qu’à une inadéquation entre les offres qu’elles proposent et les profils qu’elles rencontrent. Enfin, la difficulté des conditions de travail proposées peut également être un obstacle.
À noter que ces besoins ne désignent pas forcément des postes vacants. Selon Pôle emploi qui a interrogé pour la première fois en 2014 les sociétés participant à l’enquête, 20 % des recrutements annoncés ne sont pas réalisés, faute de candidats mais aussi parfois tout simplement parce que l'employeur y a renoncé pour des raisons propres à l'entreprise.

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