La crise sanitaire étant passée par là, les jeunes semblent plutôt inquiets quant à leur arrivée dans la vie active.
La génération Z aborde la rentrée avec inquiétude. C’est du moins ce que nous apprennent les résultats d’une étude menée par Monster. Ainsi, 43 % des jeunes interrogés avouent craindre que leur manque d’expérience n’entrave leur parcours professionnel.
On apprend également que les hommes se montrent plus confiants que les femmes, 55 % contre 43 %, face à la recherche d’un emploi. Sans grande surprise, des disparités existent également au niveau du territoire. Ainsi, le Sud-Est rassemble 54 % des optimistes et la région parisienne se situe à mi-chemin avec 47 % des confiants.
Personnalité, expérience, parcours…
L’étude menée par Monster est également l’occasion de dresser la liste des critères d’embauche qui semblent prioritaires aux yeux des jeunes mais également les principales inquiétudes rencontrées par les candidats lors de leur recherche d’emploi. Le candidat de la génération Z souhaite être recruté en priorité pour sa personnalité, mais aussi pour l’expérience et la cohérence de son parcours. « Les jeunes candidats souhaitent valoriser qui ils sont et ce qu’ils ont entrepris, remarque Romain Giunta, responsable éditorial chez Monster. Les soft skills notamment sont de plus en plus recherchées et valorisées par les recruteurs. L’esprit d’initiative par exemple est aujourd’hui une des qualités les plus attendues en entreprise. »
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Des craintes persistent
Pour autant, Monster relève que le recrutement est toujours source d’inquiétude. Ainsi, 43 % des jeunes citent le manque d’expérience comme l’un des freins potentiels à leur future embauche. Un sentiment davantage exprimé par des jeunes ayant suivi des études supérieures que pour les personnes n’ayant pas le baccalauréat. Autre frein identifié, les discriminations. Ainsi, 24 % des jeunes interrogés considèrent les discriminations fondées sur le genre, la validité, l’orientation sexuelle, ou l’appartenance ethnique et religieuse comme le deuxième principal obstacle.
Vient ensuite l’égalité, pour 22 %, le manque de réseau et la concurrence entre les postulants et aussi la situation économique des entreprises préoccupent les candidats.