58 % de la Génération Z en France envisage de travailler en tant que freelance, selon une étude menée par Fiverr. Devenir indépendant tente ainsi de plus en plus d’actifs. Que faut-il absolument savoir avant de se lancer ? Comment savoir si la vie de freelance est vraiment faite pour vous ? Quels écueils éviter ? Découvrez le webinaire de notre replay qui fourmille de conseils pratiques pour s’épanouir en étant à son compte.
Selon une enquête menée par l’institut Montaigne, la satisfaction moyenne au travail s’élève à 7,6/10 chez les indépendants, contre 6,7/10 chez les salariés. « C’est le métier le plus complet de sa vie, s’enthousiasme Frédérique David, déléguée générale de la Fédération des autoentrepreneurs et autrice du livre Je suis auto-entrepreneur ! (Vuibert). On apprend à faire de la compta, de la com, du commercial et accessoirement son métier. »
Eviter la procrastination et le surinvestissement
Diane Ballonad Rolland, fondatrice et dirigeante du cabinet Temps & Equilibre, auteure du livre « Slow working » (Vuibert) prévient de son côté : « Être freelance ne convient pas forcément à tout le monde. Il faut savoir travailler de chez soi en étant autonome, avoir de la rigueur et de la discipline, mais aussi faire preuve de persévérance et constance. » Spécialiste de la gestion du temps, elle vous explique notamment dans ce webinar comment bien vous organiser en gérant vos priorités et comment vous préserver pour ne pas vous épuiser.
Se spécialiser ? Une bonne idée !
Pour Théo de Maupeou, responsable du contenu chez Shine, freelance depuis 6 ans et ancien coach pour entrepreneurs, créateur de laboitenumerique.fr, une des clés est de rapidement trouver une spécialisation. « Au début, galère parfois à ce que l’on peut proposer par rapport à son expérience, insiste-t-il. Assez rapidement, je vous conseille d’affiner votre offre et de l’ajuster au fur et à mesure. Il est beaucoup plus facile de trouver des clients quand on est spécialisé. Vouloir être trop généraliste est un piège du généraliste. Limitez-vous à quelque chose de précis pour vous faire connaître, et montez ensuite en régime et déployer vos ailes. Cela évite le flou artistique et permet de se concentrer sur ses forces. »
Tous insistent enfin sur l’importance de bien s’entourer ! Ce n’est pas parce que vous êtes indépendant que vous êtes seul. Il existe des collectifs, des associations et autres fédérations qui peuvent vous booster et vous aider à rester motiver en cas de difficultés. Selon une étude menée par Shine et Collective.work, la moitié des indépendants interrogés envisage de travailler en collectif en 2023. Quelles sont les raisons invoquées ? Citée dans 83 % des réponses, l’opportunité de « travailler sur des projets de plus grande envergure« . Vient ensuite, dans 55 % des cas, le fait de vouloir « combattre la solitude du freelancing« . Et, à 41 %, l’envie d’apprendre dans une équipe.
En effet, Shine et Collective.work rappellent l’intérêt de se rassembler : « Ces petites équipes agiles, décentralisées, pluridisciplinaires participent à l’essor d’une troisième voie entre l’entreprise de service et le travail indépendant. Elles combinent la liberté et autonomie inhérentes au freelancing avec le professionnalisme et la force de frappe d’une entreprise. » Un bon moyen de concilier le meilleur des deux mondes, non ?
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