Se mettre à son compte est un levier du bien-être mental, voilà ce que montre une étude menée sur la santé mentale des indépendants par la mutuelle digitale Nostrum Care, en partenariat avec Shine, le compte professionnel des entrepreneurs. Comment l’expliquer ? Quelles en sont les limites ?
Bonheur rime avec entrepreneur ! Les trois quarts des participants à l’étude sur la santé mentale des indépendants estiment, en effet, que l’entrepreneuriat a un impact positif sur leur bien-être mental. C’est un échantillon de 400 travailleurs français installés à leur compte qui a été questionné de mars à mai 2023 sur leur santé mentale dans le cadre d’un sondage commandé par Nostrum Care, mutuelle 100 % digitale, en partenariat avec Shine, compte professionnel en ligne pour les entreprises et les indépendants qui a d’ailleurs lancé un podcast dédié à la santé mentale des entrepreneurs baptisé « En Off ».
Ce taux de satisfaction tombe bien puisque 80 % des personnes interrogées déclarent s’être mises à leur compte justement pour améliorer leur bien-être ! Lequel est devenu plus important depuis la crise sanitaire pour la moitié du panel : cela se vérifie davantage chez les moins de 30 ans (57 %) que chez les plus de 40 ans (34 %). En outre, les jeunes accordent plus de place au sens donné au travail : la moitié d’entre eux contre le tiers des plus de 40 ans.
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L’enquête précise les quatre principaux facteurs liés au freelancing impactant positivement le bien-être mental : la flexibilité des horaires de travail (68 %), l’absence de supérieur hiérarchique (57 %), un meilleur équilibre entre vies professionnelle et personnelle (53 %) et la possibilité de donner du sens au travail (42 %).
Les points négatifs induits par l’entrepreneuriat ? L’irrégularité des rentrées financières (76 %), la recherche continue de nouveaux clients (62 %) et le sentiment de solitude et d’isolement (54 %, et jusqu’à 68 % en Île-de-France).