Hudson et Aon Hewitt ont réalisé une enquête basée sur 6 000 données recueillies auprès d’une vingtaine de sociétés, pour mettre en relief les tendances en matière de rémunération et de recrutement dans l’immobilier. Il en ressort que les salaires de base ont continué à évoluer dans ce secteur en 2012 (+ 3 %).
Une enquête effectuée par Hudson et Aon Hewitt à partir de 6 000 données recueillies auprès d’une vingtaine de sociétés en vue de mettre en relief les tendances en matière de rémunération et de recrutement dans l’immobilier, révèle qu’en 2012 les salaires de base ont continué à évoluer dans l’immobilier (+ 3 %).
Des disparités entre les fonctions
L’enquête montre toutefois qu’il y a de fortes disparités entre les fonctions, les filières et les salariés. Néanmoins, cette progression s’explique par les dispositifs légaux existants comme l’intéressement et la participation (liés aux bons résultats de 2011) que les salariés ont perçu début 2012. En matière de rémunération variable, la tendance est liée à la performance individuelle et utilisée essentiellement pour attirer des candidats.
L’immobilier du commerce et de la distribution en baisse
Certains métiers ont connu de fortes hausses. C’est le cas des postes de promotion immobilière régionale en résidentiel (soit 1/3 des missions de recrutement d’Hudson). L’enquête montre aussi la poursuite d’une forte activité de recrutement au sein des directions immobilières des grandes entreprises utilisatrices depuis 2011. Alors que d’autres enregistrent de fortes chutes du nombre de recrutements comme l’immobilier du commerce et de la distribution (- 45 %). Selon Laurent Derote, directeur Hudson immobilier & construction, les trois premiers trimestres de 2013 devraient se caractériser par une poursuite de l’attentisme actuel qui risque de s’accentuer.