Selon Monster, 35 % des Français envisagent de changer d’emploi avant la période estivale. Un chiffre très élevé, selon la plate-forme de recherche d’emplois.
Monster a interrogé les Français sur leurs attentes vis-à-vis de leur employeur. Il en ressort en premier lieu que 35 % d’entre eux souhaitent changer d’emploi cette année, dont plus de la moitié (59 %) avant l’été. L’enquête nous apprend également que parmi les 35 % des répondants qui envisagent un changement d’emploi, la rémunération s’impose comme la première motivation (26 %). Viennent ensuite, le temps de transport réduit et la volonté de changer de carrière. Ainsi, la plupart des personnes interrogées estiment être injustement payées (63 %). Un sentiment qui a d’ailleurs poussé 38 % des salariés à changer d’emploi par le passé.
L’enquête nous apprend aussi que 72 % des personnes interrogées se déclarent à l’aise dans l’exercice de négociation de rémunération avec une facilité plus marquée chez les hommes que chez les femmes. 46 % sont prêts à refuser une offre s’ils considèrent que le salaire n’est pas à la hauteur de leurs attentes. À l’inverse, 38 % sont susceptibles d’accepter un poste en deçà de leurs aspirations salariales par manque de choix ou en raison d’une période d’inactivité.
Manque de considération
Une fois embauché, 85 % des salariés interrogés regrettent un manque de transparence dans le calcul de leur salaire et 39 % voient persister un écart de rémunération entre les sexes en faveur des hommes. Parmi les autres raisons qui poussent les Français à envisager un changement figure également les questions d’épanouissement et de qualité de vie au travail.
“59 % des Français pensent à changer de travail d’ici cet été, c’est un chiffre très fort !”, rappelle Romain Giunta, responsable éditorial de Monster. “Les managers ne doivent cependant pas se limiter à la question de la rémunération bien qu’importante, pour retenir leurs talents. Les Français ont besoin d’être davantage pris en compte et impliqués dans leur entreprise pour s’épanouir professionnellement”, conclut Romain Giunta.