Olivier Dussopt, ministre du Travail, et Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de la Formation professionnelle, ont annoncé la reconduction des aides pour les contrats d’apprentissage et de professionnalisation en 2023.
Après concertation, le Gouvernement a décidé de maintenir l’effort et l’investissement publics pour l’alternance, qui englobe contrats d’apprentissage et de professionnalisation. Le renouvellement des aides a été annoncé ce jeudi 1er décembre lors d’une visite conjointe d’Olivier Dussopt, ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, et de Carole Grandjean, ministre déléguée chargée de la Formation professionnelle, à la menuiserie Maleville, qui forme de jeunes alternants à Paris. Dans la continuité du soutien marqué du Gouvernement au déploiement de l’alternance depuis deux ans, une aide d’un montant de 6 000 euros sera à nouveau versée à toutes les entreprises, pour les nouveaux contrats conclus avec un alternant, mineur ou majeur. Et ce du 1er janvier au 31 décembre 2023, pour la première année d’exécution du contrat.
« Par cette décision, le Gouvernement maintient un fort niveau d’investissement en faveur de l’apprentissage, une voie de réussite et d’insertion professionnelle durable pour nos jeunes qui a fait ses preuves lors du dernier quinquennat : 70 % des jeunes étant en emploi un an après leur diplomation », ont déclaré les ministres dans un communiqué.
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Harmonisation des aides
Pour le nouvel exercice annuel, le dispositif mis en place en 2023 procède ainsi à une élévation du niveau de l’aide pour les alternants mineurs et à un abaissement de celles pour les majeurs. Respectivement de 5 000 euros et de 8 000 euros jusqu’à présent, toutes deux sont ramenées à 6 000 euros.
Avec ce renouvellement, l’exécutif vise trois objectifs : susciter l’engagement des entreprises dans leurs projets de recrutement en alternance ; favoriser l’embauche d’apprentis sur les niveaux bacs ou inférieurs dans les plus petites entreprises ; et rendre le dispositif global plus lisible pour les jeunes comme pour les employeurs. Aussi, il s’agit de concentrer plus fortement l’effort public sur les jeunes en CAP et en lycée professionnel, qui rencontrent davantage de difficultés à s’insérer dans l’emploi que les plus qualifiés passant également par l’alternance.