Le luxe, pourquoi pas vous ?

Concrètement, quel est l’intérêt de travailler dans le luxe ?

C’est un secteur dont la croissance est très forte et pérenne. Il recrute beaucoup et ce n’est pas près de s’arrêter ! On ne peut pas s’y ennuyer et les opportunités sont multiples… De plus, si dans l’artisanat, l’acquisition et la maîtrise du savoir-faire et de l’excellence prennent du temps, les métiers de services permettent des évolutions rapides dans la hiérarchie et une montée en responsabilités parfois fulgurante. Et puis c’est également un tremplin à l’international car le savoir-faire et la culture des actifs français dans le luxe sont très prisés à l’étranger, où l’on gagne souvent mieux sa vie, d’ailleurs.

Autre point positif : des compétences transversales en matière de service lié aux codes du luxe permettent de passer d’un sous-secteur à un autre, par exemple de l’hôtellerie à la restauration ou à la vente en boutique.

Enfin, quand on travaille dans le luxe, on booste son employabilité : c’est un label d’exigence et de qualité que l’on appose sur son CV et qui est très prisé si l’on postule dans un autre domaine.

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Quels sont métiers les plus porteurs dans le luxe ?

D’une manière générale, le luxe est un univers extrêmement diversifié, avec des entreprises de toute taille. Service et relation client, y compris l’accueil ou la conciergerie, sont très recherchés car ils concernent autant les boutiques que l’hôtellerie-restauration. Mais les métiers artisanaux sont également porteurs, par exemple les maroquiniers, brodeurs et horlogers. Ou encore les professions en lien avec le digital et la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) car les grandes comme les petites maisons ont une image de marque à entretenir et développer, notamment en matière de durabilité. Enfin la logistique et toute sa chaîne, ou supply chain, sont des activités essentielles à la croissance économique.

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Quels profils sont les plus recherchés ?

Ce sont les bac+2 ou 3 qui sont très demandés, en particulier dans la relation client, la vente, l’hôtellerie-restauration. Ainsi les licences professionnelles, BTS ou bachelors mais aussi les CAP rencontrent les faveurs des recruteurs.

Cela dit, la pénurie de main d’œuvre est telle que l’on est beaucoup plus ouvert aujourd’hui sur les profils des candidats… Les personnes en reconversion attirent l’attention des employeurs car ils présentent une certaine maturité et une forte motivation. Là aussi, c’est très ouvert : de l’informaticien diplômé d’un CAP cuisine pour se réorienter vers la gastronomie en passant par le dentiste devenu maroquinier ! Ce phénomène est lié à la quête de sens et de valeurs, voire à la passion : ceux qui choisissent une nouvelle voie professionnelle trouvent dans le secteur du luxe sous sa forme artisanale une sorte d’apaisement. En exerçant un métier manuel et créatif, on voit tout de suite le résultat de son travail, on n’est pas soumis à la pression constante du résultat, du chiffre à réaliser. C’est moins oppressant.

Pour compléter la lecture de cet article, retrouvez l’enquête sur les recrutements dans la filière luxe en France dans le numéro 268 du magazine Rebondir.