Emploi

Les Jeux Olympiques 2024 devraient générer 150 000 emplois

D’après une étude menée par le Comité d’organisation des JO (Cojo), les Jeux Olympiques de Paris 2024 devraient générer plus de 150 000 emplois temporaires. Le premier secteur concerné, selon Pôle emploi, sera le bâtiment. Viennent ensuite l’hôtellerie-restauration, la sécurité, le transport et la propreté.

 
D’après le comité d’organisation des Jeux Olympiques (Cojo), les JO de 2024, qui se dérouleront à Paris, devraient créer 150 000 emplois, entre 2019 et les débuts de la compétition.

 

De la construction au tourisme

Dans les détails, selon Pôle emploi, 80 métiers seront concernés. Les embauches devraient s’étaler surtout de la mi-2020 à l’été 2024, et le premier secteur concerné sera le bâtiment. « Sur les chantiers, on aura notamment besoin pour le gros œuvre de manœuvres, de charpentiers, de terrassiers, de maçons, de poseurs de canalisations et de tuyaux. Pour le second œuvre, on aura besoin de plombiers, de chauffagistes, de plâtriers, de peintres, de menuisiers et d’électriciens », écrit l’agence. Au total, 11 700 emplois seront mobilisés dans la construction.

D’autres branches d’activité devraient être impactées plus tard, entre 2022 et 2024 – principalement dans l’accueil, l’hôtellerie et la restauration, la sécurité, le transport et la propreté. Ainsi, parmi les 150 000 emplois générés au total par les JO, 78 300 seront mobilisés au sein de la filière événementielle, et 60 000 au sein de la filière touristique, pour accueillir les visiteurs. Dans ce dernier secteur, selon le Cojo, les métiers les plus recherchés sont ceux de la restauration (13 400 emplois), du service en salle (11 700), du transport et la logistique (8 000), de l’accueil et de la réception (6 700), et enfin des services à l’étage (4 800).

 

La Seine-Saint-Denis au coeur de l’événement

Le département de la Seine-Saint-Denis, qui affiche l’un des plus forts taux de chômage au niveau national (17 %), accueillera à l’occasion des JO les chantiers du village des athlètes, du village des médias et du futur centre aquatique. Le gouvernement, qui souhaite privilégier les habitants de la région (plutôt que les travailleurs détachés) pour pourvoir ces nouveau emplois, a affecté 1 milliard d’euros à la formation dans le cadre du Plan d’investissement dans les compétences (PIC) d’Île-de-France dédié à Paris 2024. Dès cette année, 1 300 personnes sont formées dans le bâtiment et 1 680 dans l’hôtellerie.

 
 

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