Au troisième trimestre 2017, les indicateurs économiques se sont améliorés pour les TPE selon le Baromètre Fiducial, réalisée par l’IFOP et publié ce mardi.
Hausse des embauches, situation financière qui s’améliore ou encore des investissements en progression… Au troisième trimestre, les indicateurs ont été positifs pour les TPE, selon le Baromètre Fiducial, publié mardi 29 août.
Un bon niveau d’embauches
Sur les trois derniers mois, le taux de création net d’emplois affiche une progression de 1 point. 14 % des entreprises ont embauché en moyenne 1,8 personne. “Il n’y a qu’en 2006 qu’un tel niveau avait été atteint lors du second trimestre, indique Jean-Marc Jaumouillé, directeur des techniques professionnelles chez Fiducial. Mais contrairement à cette année-là, les entreprises ont moins créé de postes en 2017 (-1 point) et en ont supprimé plus (+1 point). Dès lors, bien que le niveau des embauches soit particulièrement élevé, la création nette d’emplois n’atteint que +1 point.” Sur les cinq prochaines années, 39 % des entrepreneurs interrogés envisagent d’embaucher un ou plusieurs salariés, contre 17 % qui pensent au contraire réduire leur effectif.
Des TPE toujours dans le rouge
Côté situation financière, l’indicateur qui mesure l’écart entre le pourcentage des entreprises ayant constaté une amélioration et celles ayant enregistré une dégradation, s’élève à -3 contre -13 au deuxième trimestre. “Il n’avait pas été aussi haut depuis 10 ans”, souligne le baromètre. En revanche, malgré une amélioration générale concernant leur trésorerie, 34 % des entreprises étant en excédent contre 24 % le trimestre précédent, la part des TPE dans le rouge reste conséquente. Au total, près d’une entreprise sur cinq est concernée (19 %).
Des chefs d’entreprise qui souhaitent transmettre
Le baromètre pointe aussi que 83 % des patrons des TPE estiment que leur métier est devenu, au cours de ces 5 dernières années plus compliqué. Seulement 36 % pensent que la situation s’inversera par la suite. Par ailleurs, 48 % des patrons de TPE souhaitent céder ou transmettre leur entreprise dans les cinq prochaines années. En cas de cession, ils sont 40 % à vouloir le faire à un de leurs homologues du même secteur d’activité, 20 % à leurs salariés et 17 % à un membre de leur famille.