Alors que la RATP vient tout juste d’annoncer des volumes d’embauches record pour 2023, c’est l’ensemble du secteur qui cherche à pourvoir de très nombreux postes en conduite et maintenance. Pas seulement en région parisienne mais dans toute la France, puisqu’un groupe comme Keolis est également porteur d’emploi.
La régie autonome des transports parisiens (RATP) voit l’emploi en grand… En 2023, elle entend mener 6 600 recrutements en Île-de-France, soit près du double par rapport à 2022 et trois fois plus de contrats à durée indéterminée, puisque cette année, il y a 4 900 CDI à pourvoir.
Le reste des postes correspond à 1 000 places en alternance et 700 contrats d’insertion, mais c’est un minimum pour l’institution qui a lancé, en 2017, son propre centre de formation des apprentis de la mobilité urbaine durable (CFA MUD). Depuis sa création, il a formé plus de 2 400 jeunes à l’un des huit métiers possibles : conducteurs de bus, régulateurs de trafic, agents de maintenance ou d’accueil en station, chargés des ressources humaines et experts financiers ou encore, depuis l’an dernier, des contrôleurs et des agents de sûreté.
Miser sur ces nouvelles recrues formées directement à l’image du groupe est capital pour la RATP qui doit relever deux défis de taille, en plus d’assurer la circulation au quotidien des Franciliens : permettre la mobilité des voyageurs à l’occasion de la Coupe du monde de rugby cette année et des Jeux olympiques et paralympiques Paris 2024.
Nombreux postes dans la conduite et la maintenance
C’est pourquoi elle compte aussi sur les 4 900 CDI signés en 2023, essentiellement dans la conduite. D’une part, 2 700 chauffeurs de bus (contre 1 500 en 2022) : 2 400 à Paris et en petite couronne, plus 300 en grande couronne. D’autre part, 400 conducteurs de métro. Mais également 700 agents de gares et stations.
Côté maintenance, 400 emplois sont créés : surtout des mécaniciens d’entretien des trains et des métros, ainsi que des techniciens de dépannage de ces matériels roulants, ou encore des électromécaniciens, des électroniciens, des électriciens basse tension/haute tension et des mainteneurs en signalisation ferroviaire et en pilotage automatique.
Enfin, le groupe de protection et de sécurité des réseaux (GPSR) de la RATP recherche 120 agents de sûreté.
Féminiser les effectifs et inclure les handicapés
D’une manière générale, la RATP souhaite féminiser ses équipes et assurer le maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap ou bien leur inclusion en embauchant de nouveaux venus à des postes adaptés. Dans le 9e accord en la matière, négocié au premier trimestre de cette année par la direction et les syndicats, il est prévu le recrutement de plus de 105 personnes en situation de handicap en trois ans, à tous les niveaux de formation.
Pour postuler à la RATP, rendez-vous sur le site dédié Ratp.fr/nousrejoindre
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Par ailleurs, la RATP n’est pas le seul groupe du secteur à vouloir étoffer ses troupes. Keolis, spécialisé dans les transports de voyageurs, cherche à pourvoir au moins 1 000 postes vacants en France chaque année, surtout dans la conduite et, dans une moindre mesure, dans la mécanique. Présente dans treize pays, la société anonyme de transport public franco-québécoise compte, au total, 68 000 collaborateurs, avec un taux de féminisation en France de 24 %, qu’elle cherche à améliorer.
Depuis début 2021, le groupe a lancé plusieurs centres de formation des apprentis (CFA) dans toute la France : Bordeaux, Nîmes, Montpellier, la région parisienne, la Bretagne, le Grand Est et Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour en savoir plus, consultez la page carrière de Keolis.
Et pour postuler, direction la page emploi.