Le statut de travailleur indépendant continue de séduire toujours plus d’actifs, mais la vie de freelance s’accompagne de son lot de pressions et d’instabilités. Pour bénéficier de plus de protections tout en profitant de la liberté du freelancing, Jump, start-up spécialisée dans le portage salarial, vient de lancer Coopérative Freelance.
Selon l’Urssaf, la France comptait plus de 2,5 millions d’auto-entrepreneurs administrativement actifs fin juin 2022, soit 272 000 de plus qu’en juin 2021. Un statut et une forme d’activité qui ont le vent dans le dos et attirent des actifs de tous bords. « Il y a d’une part cette tendance de fond qui voit de plus en plus de personnes se désintéresser du salariat classique, confirme Nicolas Fayon, cofondateur et CEO de Jump. Et d’autre part, du côté des entreprises, la prise de conscience que cela marche très bien de travailler avec des freelances, surtout dans un contexte de tension de recrutement et de quasi plein emploi« .
Pour autant, si les différents statuts d’indépendant ne manquent pas d’éléments d’attractivité, ils impliquent également une charge mentale et administrative conséquente et, dans certains cas. « L’auto-entreprise est, par exemple, un système simple et efficace pour se lancer, mais qui n’est pas protecteur et crée de la précarité, relève Nicolas Fayon. Devenir freelance, c’est être chef d’entreprise, et cela fait peur à beaucoup de gens. Tous les Français ne sont pas entrepreneurs, mais beaucoup veulent avoir du sens et ont soif d’indépendance.«
Face à ces constats et à la demande croissante de plus d’accompagnements des indépendants, de nouveaux services apparaissent pour proposer aux freelances plus de protection et moins de charge mentale.

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Une coopérative pour freelances
Pour les indépendants aux revenus médians, Jump propose, avec le lancement de sa Coopérative Freelance, un ensemble de services inspirés du principe du portage salarial, sous la forme d’une solution sur mesure. « Le portage salarial est trop gourmand en charges sociales pour la plupart des freelances et concerne plus des chiffres d’affaires élevés. Les indépendants facturant entre 2 000 et 5 000 euros par mois vont plus privilégier le revenu net. L’objectif avec la Coopérative Freelance est donc d’élargir le principe du portage, avec de la protection et des avantages sociaux, sans son pendant de charges très important« , explique le cofondateur de Jump.
Pour un abonnement mensuel fixe de 99 euros, les travailleurs indépendants peuvent bénéficier d’une gamme de services comprenant un compte bancaire professionnel, un outil de facturation et de gestions des frais, une assistance administrative… Ainsi qu’une couverture sociale complète et, de fait, un accès facilité aux prêts et donc au logement, comme le résume Nicolas Fayon : « L’indépendant peut dépenser ses fonds de deux façons : soit dans des frais professionnels (formations, transports, restauration professionnelle…), soit en se versant le salaire de son choix, en lissant ses revenus avec régularité pour par exemple contracter un prêt, ou au contraire en faisant d’importants retraits saisonniers. Et l’abonnement donne accès à un contrat de travail, des fiches de paye et une cotisation aux organismes de protection sociale (assurance, mutuelle, prévoyance, retraite…). » Ainsi, l’appartenance à un tel collectif donne accès à d’autres acquis du salariat, comme les congés maternité ou paternité et les arrêts maladie.

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Devenir freelance : quels conseils pour se lancer ?
Outre les éléments de protection sociale, rejoindre une structure spécialisée implique également de rejoindre un réseau important. « Au sein de la Coopérative, nous travaillons à l’intégration à un écosystème, confirme le CEO de Jump. Nous sommes en partenariat avec les grandes plateformes de freelancing (Malt, Comet, Freelance Republik…), où nous avons négocié des contrats type pour que nos membres concluent leurs contrats très rapidement. » Un élément facilitateur de business et de mises en relation avec tout un réseau de clients, comme le démontre Nicolas Fayon : « Souvent, les entreprises préfèrent faire appel à des salariés portés ou membres d’une structure. Parce que cela évite de créer à chaque fois des nouveaux process. En rejoignant la Coopérative Freelance ou une structure similaire, on rejoint un réseau déjà établi et accessible très facilement. Chez Jump, nous avons plus de 3 000 entreprises qui travaillent avec nos membres indépendants. Un freelance membre d’une structure sera le plus souvent plus attractif qu’un indépendant plus isolé.«
Un avantage concurrentiel ?
Outre les éléments de protection sociale, rejoindre une structure spécialisée implique également de rejoindre un réseau important. « Au sein de la Coopérative, nous travaillons à l’intégration à un écosystème, confirme le CEO de Jump. Nous sommes en partenariat avec les grandes plateformes de freelancing (Malt, Comet, Freelance Republik…), où nous avons négocié des contrats type pour que nos membres concluent leurs contrats très rapidement. » Un élément facilitateur de business et de mises en relation avec tout un réseau de clients, comme le démontre Nicolas Fayon : « Souvent, les entreprises préfèrent faire appel à des salariés portés ou membres d’une structure. Parce que cela évite de créer à chaque fois des nouveaux process. En rejoignant la Coopérative Freelance ou une structure similaire, on rejoint un réseau déjà établi et accessible très facilement. Chez Jump, nous avons plus de 3 000 entreprises qui travaillent avec nos membres indépendants. Un freelance membre d’une structure sera le plus souvent plus attractif qu’un indépendant plus isolé.«