Le Programme Vacances Travail (PVT) ou Working Holiday Visa (WHV) est sûrement l’une des formules les plus efficaces pour travailler et découvrir un pays : améliorer votre niveau de langue, vous faire une petite expérience, s’immerger dans une autre culture. Du Canada à l’Australie en passant par l’Argentine, à vous l’aventure.
“La France a signé des accords avec douze pays mais pour l’instant on ne peut partir que dans dix d’entre eux”, explique Julie Meunier, co-fondatrice de pvtistes.net* à propos du Programme Vacances Travail ou en anglais, Working Holiday Visa. En effet, le Brésil et l’Uruguay ont signé un accord avec la France mais ceux-ci ne sont pas encore entrés en vigueur. Affaire à suivre. Il vous reste l’Argentine, l’Australie, le Canada, le Chili, la Colombie, la Corée du Sud, Hong Kong, le Japon, la Nouvelle-Zélande et la Russie. Le but d’un PVT est de permettre à des jeunes de nationalité française sans condition de diplôme ou d’expérience, de partir vivre et travailler pendant un certain temps, en moyenne un an, dans une de ces destinations. Attention, il ne s’agit pas d’immigration permanente. Si ensuite vous voulez rester, ce sera à vous de faire les démarches nécessaires sur place, ce qui est beaucoup plus difficile. Dans tous les cas, il faut bien se renseigner avant de partir notamment sur les opportunités d’emploi, le coût de la vie, etc. Voici un tour d’horizon des principales conditions par pays.
*Site communautaire avec des forums, petites annonces, etc., autour des PVT.
Témoignage
“C’était 100 % positif”
Laura Lagier est partie vivre en Australie avec un PVT en septembre 2014. À la suite d’une réorientation scolaire, elle a décidé de quitter la France avec son bac en poche et s’est installée à Sydney. Elle a pu rester un peu chez un proche pour prendre ses marques en arrivant. “Mais je voulais quand même travailler le plus vite possible car la vie est assez chère.” Elle a déposé des CV sur différents sites de recrutement comme Gumtree et a trouvé un emploi de serveuse qu’elle a commencé mi-octobre. “Mon niveau d’anglais était correct. Cela n’a pas été facile au début mais au final j’ai rapidement été à l’aise.” Elle a même pu travailler sur le même type de poste au bar de l’Opéra de Sydney. Puis elle a décidé de voyager plusieurs mois avec ses économies gagnées sur place pour découvrir le pays. Depuis, elle est rentrée ravie de son voyage qui lui a vraiment servi à se retrouver. “C’était 100 % positif. C’est une expérience qui fait mûrir. Le métier de serveuse m’a aidé à travailler sur ma timidité”. À son retour, Laura Lagier a décidé de reprendre des études de kinésithérapeute en Espagne.