Emploi

Quand les chômeurs peuvent-ils partir en vacances ?

En tant que demandeur d’emploi, vous pouvez tout à fait partir en vacances. À condition de respecter certaines règles, notamment prévenir Pôle emploi. Car négliger une telle formalité pourrait avoir une incidence sur le versement de votre allocation.

 

Bien qu’ils soient peu nombreux à le faire, les demandeurs d’emploi aussi ont le droit de partir en vacances. Selon le Code du travail, ils peuvent ainsi s’absenter de leur « domicile habituel », dans la limite de 35 jours dans l’année civile – c’est-à-dire pendant 5 semaines, entre le 1er janvier et le 31 décembre. Durant cette période d’absence autorisée, ils continuent à percevoir leur indemnisation chômage.

 

Prévenir Pôle emploi

L’ancienneté de l’inscription à Pôle emploi n’a aucune incidence sur ce droit aux vacances : il s’applique à tous les chômeurs. Toutefois, il est assujetti à l’obligation de prévenir son conseiller, dès lors que l’absence dépasse une semaine.

Un demandeur d’emploi étant considéré comme en « recherche active », il doit ainsi signaler toute absence supérieure à 7 jours consécutifs, et la justifier – dans un délai de 72 heures (3 jours) avant le jour de son départ. Pour renseigner une absence, il est possible de se rendre en agence, mais aussi de le faire sur le site de Pole emploi, ou par téléphone au 3949.

 

Le risque de la radiation

D’une manière générale, mieux vaut anticiper et déclarer tout jour d’absence à son conseiller, afin d’éviter d’être convoqué pendant une période de congés, même de courte durée. Car le refus (ou l’oubli) de se présenter aux rendez-vous de Pôle emploi peut conduire à une radiation de la liste des demandeurs d’emploi, ainsi qu’à la suppression des allocations en cas de « manquements répétés ».

Selon les services du médiateur national de Pôle emploi, ne pas se présenter à une convocation est la cause de radiation la plus fréquente (90 % des cas). Concrètement, selon le Code du travail, ne pas se rendre à un rendez-vous sans « motif légitime » entraîne une radiation d’un mois la première fois, de 2 mois la deuxième, et de 4 mois la troisième. Dans le cas d’une absence à deux puis trois rendez-vous consécutifs, les indemnités sont supprimées pour une durée équivalente – ce qui signifie que lors de la réinscription (à l’issue de la période de radiation) à Pôle emploi, le versement des allocations ne reprend pas forcément.

 
 

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