Dans la nuit de jeudi à vendredi, la France basculera à nouveau dans un confinement général. Emmanuel Macron a annoncé plusieurs mesures, dont la reconduction du chômage partiel pour les salariés et les employeurs.
Le sort de la France était en sursis depuis 24h. Face à l’aggravation de la pandémie liée au Coronavirus, le président de la République, Emmanuel Macron a annoncé mercredi soir un reconfinement général. Cette mesure s’appliquera à partir de vendredi et jusqu’au 1er décembre minimum. Aller au travail reste autorisé même si le télétravail est fortement recommandé pour les professions où cela est possible.
Le chômage partiel reconduit pour les salariés et les employeurs
De la même manière qu’au printemps dernier, aussi bien les entreprises que les salariés ne pouvant pas aller travailler pourront bénéficier du chômage partiel. L’indemnisation, censée baisser au 1er novembre, sera finalement maintenue au même niveau, jusqu’au 31 décembre 2020 au moins.
Jusqu’à la fin de l’année, les salariés placés en chômage partiel toucheront ainsi une indemnité correspondant à 70 % de leur salaire brut, soit 84 % du net (100 % s’ils sont rémunérés au Smic). En parallèle, les employeurs se feront rembourser 85 % de cette indemnité.
Dans les secteurs qui font l’objet d’une fermeture administrative (commerces non essentiels, bars, restaurants, salles de sport), les salariés en chômage partiel seront également indemnisés à hauteur de 70% de leur rémunération brute (100% s’ils sont au Smic). Mais la prise en charge par l’État et l’Unédic sera intégrale : les employeurs n’auront rien à payer.
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Des aides pour les entreprises
Le gouvernement a annoncé, par ailleurs, une aide à hauteur de 10 000 euros pour les TPE et les PME, ayant vu leur chiffre d’affaires fortement impacté. Cela devrait coûter 15 à 20 milliards supplémentaires à l’État, ce dernier se substituant aux entreprises en ce qui concerne le chômage partiel.