La Dares a mené une enquête en 2012 pour définir les profils des salariés des structures de l’insertion par l’activité économique. 18 mois après leur embauche, 40 % des personnes déclarent occuper un emploi.
Les personnes recrutées dans les structures de l’IAE (insertion par l’activité économique) sont plutôt des hommes (37 %, contre 28 % des femmes) et plutôt des jeunes (36 % des moins de 26 ans et 35 % des 26 – 49 ans contre 22 % des 50 ans ou plus), selon une enquête menée par la Dares en 2012. Ces personnes sont souvent peu qualifiées et bénéficiaires de minima sociaux. 60 % d’entre elles ont connu auparavant soit un ou plusieurs épisodes de chômage après une première phase d’emploi stable.
Salariés des ACI : les plus éloignés de l’emploi
Seules 16 % ont été principalement en emploi au cours de leur vie professionnelle antérieure. L’absence de permis de conduire, de véhicule ou d’un niveau de formation suffisant est évoqué comme raison expliquant les difficultés d’accès à l’emploi par 42 % des répondants.
Les salariés des ACI (atelier et chantier d’insertion) sont les plus éloignés de l’emploi. Ils vivent plus souvent seuls et déclarent un état de santé plus fragile. Ils sont aussi les plus nombreux à déclarer avoir bénéficié d’un accompagnement et d’une formation au cours de leur parcours d’insertion, juste devant les salariés des EI (entreprise d’insertion).
72 % ont quitté la structure au bout de 18 mois
18 mois après leur embauche dans une structure de l’IAE, 72 % des interrogées ont quitté cette structure. Parmi elles, 40 % déclarent occuper un emploi, et 7 % suivre une formation. Les salariés des AI (association intermédiaire) et des ETTI (entreprise de travail temporaire d’insertion), qui sont plus souvent en emploi que ceux des ACI et des EI avant leur entrée dans la structure, le sont également après leur sortie.