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54% des actifs français ne sont plus alignés avec leur travail

Partager les valeurs de son entreprise, trouver du sens dans ses missions, prendre du plaisir au travail… Des leviers de motivation qui manquent à beaucoup de salariés français dans leur job actuel, selon une enquête menée par Ignition Program qui offre un éclairage sur la satisfaction au travail et les facteurs influençant l'engagement des salariés.

“Cette année, la France a connu la vague de démissions la plus spectaculaire depuis 2008, avec 550 000 départs au premier trimestre 2023*, souligne Nicolas Lepercq, Docteur en Management et Responsable R&D d’Ignition Program. Face aux phénomènes de “grande démission » et de “quiet quitting”, la notion d’alignement, qui se mesure par la distance entre nos attentes au travail et à quel point elles sont effectivement satisfaites, permet au salarié et à l’entreprise d’atteindre leur performance maximale tout en offrant aux collaborateurs un sentiment de satisfaction et donc, d’éviter souffrance au travail, burn-out ou bore-out.”

Un désalignement source de frustrations et de mal-être au travail

Or, selon l’enquête menée par Ignition Program, 54 % des actifs français ne sont que peu ou pas du tout alignés avec leur travail actuel. Parmi ces derniers, 30 % sont insatisfaits et 24 % vivent une situation de souffrance, de burnout, ou de bore out. Les femmes, les managés, et les salariés de grands groupes sont moins alignés que leurs homologues masculins, managers, et employés de startups. Parmi les personnes désalignées, 45% sont frustrées car leurs attentes essentielles ne sont pas prises en compte, tandis que 55% le sont car l’entreprise priorise des drivers peu importants.

Les sources de motivation

Autre enseignement : 60 % des personnes interrogées estiment ne pas prendre de plaisir au travail. Or, le plaisir est une source de motivation essentielle, tout comme l’équilibre vie pro/vie perso, la confiance envers l’entreprise, la liberté, et un environnement courtois et respectueux. Il ressort aussi de cette enquête que la rémunération et le développement durable ne sont pas des priorités. Ils sont respectivement notés comme « assez importants » et « négligeables », contrairement à des valeurs liées au quotidien du travail qui ressortent comme « importantes » avec des scores supérieurs à 80/100.

*Source : Dares

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