D’après un rapport publié par France Stratégie, entre 2006 et 2013, les créations d’emploi se sont concentrées sur les aires urbaines de plus de 500 000 habitants, au détriment des villes moyennes, petites ou isolées.
Jusqu’en 1999, la croissance de l’emploi profitait à toutes les villes, petites et grandes. Ensuite, les territoires se sont différenciés de plus en plus. Sur 2006-2013, les créations d’emplois se sont focalisées sur les villes de plus de 500 000 habitants. Paris rassemble 22 % des emplois et les seize grandes villes de province en cumulent 24 %. Ainsi 46 % des emplois se situent dans de grandes métropoles.
Et ça continue…
Or, les métiers pour lesquels l’organisme anticipe des pertes d’emploi d’ici 2022 sont très présents dans les villes de moins de 100 000 habitants et hors des aires urbaines. Ces territoires risquent d’être d’autant plus touchés que les salariés de ces métiers fragiles sont en général peu mobiles.
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