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Revenu universel d’activité, contrat d’insertion, obligation de formation… Que contient le plan pauvreté ?

Emmanuel Macron a révélé ce matin, au Musée de l’Homme à Paris, son plan de lutte contre la pauvreté. Résumé des principales mesures améliorant l’accès à l’emploi.

Ce n’est rien de moins qu’une “stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté” que le président de la République veut mettre en place, avec réunion tous les 6 mois des acteurs concernés. Le calendrier ? “À hauteur d’une génération”.

Revenu universel d’activité

Emmanuel Macron a annoncé la création, d’ici 2020, d’un revenu universel d’activité fusionnant « le plus grand nombre possible de prestations sociales« . Il sera soumis « à des droits et des devoirs et à un contrat d’engagement » du bénéficiaire notamment la recherche d’emploi. À noter que l’emploi du terme « revenu universel » fait déjà débat.

Service public de l’insertion

Un « service public de l’insertion » prendrait la forme d’une aide de l’État aux départements pour mieux accompagner les personnes les plus éloignées de l’emploi, notamment bénéficiaires du RSA. « C’est le seul moyen de garantir l’universalité des droits » alors que le  système est « éclaté et inégal territorialement », a-t-il détaillé. Le président souhaiterait qu’à partir du 1er janvier prochain, « chaque personne qui s’inscrit au RSA puisse avoir un rendez-vous dans le mois » pour bénéficier d’un accompagnement.

Plus de contrats d’insertion par l’activité économique

Le plan pauvreté confirme également l’augmentation du nombre de contrats d’insertion par l’activité économique, IAE, qui s’adressent à des personnes très éloignées de l’emploi. Passant de 100 000 à 240 000. Environ 500 millions d’euros seront débloqués pour de l’accompagnement individualisé.

Une formation jusqu’à 18 ans

Emmanuel Macron veut être particulièrement “attentif à la situation des jeunes”, affirmant que, chaque année, 60 000 “se retrouvent hors de tous les radars. Près de 2 millions de jeunes sont dans cette situation dans notre pays”. L’obligation de formation des jeunes sera alors portée de 16 à 18 ans. “Un jeune devra être scolarisé, ou en formation, ou en emploi à compter de 2020« . Pour cela, il compte développer davantage l’apprentissage et généraliser la garantie jeunes à 500 000 jeunes (contre 100 000 aujourd’hui).

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