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Le plan pour aider les 16-25 ans face au chômage post-Covid

Le gouvernement a annoncé ce jeudi 23 juillet la mise en place d’une enveloppe globale de 6,5 milliards d’euros sur 2020-2021, ainsi que la création de 60 000 contrats aidés dans le secteur marchand. Une prime à l’embauche de 4 000 euros sera aussi lancée afin de permettre le recrutement de 450 000 jeunes d’ici janvier prochain.

À l’occasion d’un déplacement de Jean Castex à Besançon, le gouvernement a publié ce jeudi 23 juillet un dossier de presse portant sur le “plan jeunes” destiné à aider les 16-25 ans à s’insérer sur un marché du travail chamboulé par la crise du coronavirus. Le nouveau Premier ministre a ainsi annoncé la mise en place d’une enveloppe globale de 6,5 milliards d’euros sur 2020-2021. Confirmant ainsi les annonces d’Emmanuel Macron, lors de son interview du 14 juillet.

 

Une prime à l’embauche de 4000 euros

Baptisé “Un jeune, une solution”le plan du gouvernement consiste à favoriser l’embauche de 450 000 jeunes d’ici janvier 2021, grâce à une prime de 4 000 euros. Il s’agit d’une aide aux entreprises pour le recrutement de tout jeune de moins de 25 ans, entre août et janvier, sur un contrat d’au moins 3 mois, jusqu’à 2 Smic. Cette “compensation de cotisations” sera concrètement de 1 000 euros chaque trimestre, pendant un an maximum.

 

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60 000 contrats aidés dans le secteur marchand

Afin d’aider les 700 000 jeunes qui débarqueront en septembre sur le marché du travail, le plan prévoit aussi de favoriser la signature de 230 000 contrats d’apprentissage et de 100 000 contrats de professionnalisation d’ici février, grâce aux aides à l’alternance déjà en vigueur depuis début juillet (5 000 euros pour le recrutement d’un apprenti ou un contrat de professionnalisation de moins de 18 ans, 8 000 euros pour un majeur).

Outre 100 000 places supplémentaires en service civique (20 000 cette année, 80 000 l’an prochain), le plan “un jeune, une solution” prévoit la mise en place d’ici 2021 de 300 000 “parcours d’insertion”, dont 60 000 contrats aidés dans le secteur marchand pour les jeunes les plus éloignés de l’emploi, par le biais de “contrats initiative emploi jeunes” (“CIE jeunes”) ; ainsi que 60 000 Parcours Emploi Compétences (PEC).

Le plan prévoit aussi 150 000 entrées en Garantie jeunes en 2021 (contre 100 000 initialement programmées), un dispositif d’insertion géré par les Missions locales pour les jeunes sans emploi ni formation, avec un accompagnement renforcé pendant un an et une allocation mensuelle de 497 euros.

 

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200 000 places en plus en formation

Enfin, Jean Castex a annoncé la création de 200 000 places supplémentaires en formation. Pour les jeunes en échec dans l’enseignement supérieur, 100 000 “formations qualifiantes ou pré-qualifiantes” seront proposées dans les “métiers d’avenir”. Prioritaires dans le plan de relance, il s’agit de ceux liés à la transition écologique, à la santé et au numérique.

16 000 formations seront ainsi créées dans le secteur du soin, 35 000 dans le numérique pour les jeunes non qualifiés, 35 000 “parcours individualisés” pour les décrocheurs de 16 à 18 ans, et 26 500 places supplémentaires pour permettre aux étudiants de “poursuivre des formations en études supérieures, en CAP et BTS” à la rentrée 2020.

 

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