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Changer de région : quelles grandes villes sont les plus attractives en France ?

Entre métropoles, la concurrence fait rage pour attirer les projets de mobilité des actifs et de leurs familles. En la matière, à chacune ses arguments, des opportunités de carrière à la qualité de vie en passant par la vitalité du territoire et le marché immobilier. Des dynamiques d’attractivité analysées par le réseau Arthur Loyd dans son baromètre des villes qui séduisent le plus les salariés et les entreprises.

Mobilité professionnelle rime souvent avec nouveau cadre de vie et projet familial. À l’heure où les envies de changements et d’évolution vont bon train, les territoires et leurs métropoles soignent leur image et leur attractivité. Pour évaluer ces dynamiques et donner un aperçu des principaux arguments des villes pour attirer salariés et entreprises, le réseau d’immobilier d’entreprise Arthur Loyd a publié ce 23 janvier son 7e baromètre/classement des villes de France, petites ou grandes (à partir de 100 000 habitants), qui séduisent le plus. Au programme : l’analyse de 50 métropoles et agglomérations grâce à 75 indicateurs répartis en quatre thématiques : vitalité économique ; accueil des entreprises et immobilier professionnel ; connectivité, capital humain et transitions ; qualité de vie.

Toulouse, Rennes et Angers à la fête

Le palmarès a couronné Toulouse pour cette édition 2023, parmi les « très grandes métropoles », la ville rose dominant trois des quatre catégories du classement (vitalité économique, qualité de vie, capital humain et transitions). Et ce, devant Lyon, détrônée pour la première fois en sept ans. Lille clôt ce podium des grandes aires urbaines et intègre le top 3 pour la première fois. À noter que la ville-monde de Paris a été exclue du périmètre traité, « afin de comparer des territoires similaires ». Du côté des « grandes métropoles » (500 000 à un million d’habitants), c’est Rennes qui ressort en tête, devant Montpellier et Grenoble, grâce notamment à son dynamisme démographique et son offre de mobilité douce. Chez les métropoles dites « intermédiaires », Angers se distingue pour la deuxième année consécutive et peut compter sur un positionnement fort en matière d’innovation, de transitions et de mobilités douces. La capitale de l’Anjou étant suivie de près par Dijon, qui affichait un taux de chômage particulièrement bas de 5,9 % fin 2022, et Reims. Pour clôturer le baromètre, Arthur Loyd place Bayonne et La Rochelle premiers ex aequo parmi les « agglomérations de taille moyenne » (100 000 à 300 000 habitants), devant Poitiers et Valence.

Les métropoles pourvoyeuses d’emploi

En matière de création d’emplois, les grandes métropoles concentrent l’essentiel des créations nettes. En 2022, on retrouvait ainsi Lyon, Toulouse, Marseille-Aix, Bordeaux et Nantes parmi les grandes villes les plus dynamiques en termes de nouvelles opportunités professionnelles. À noter que Rennes et Montpellier créent plus d’emplois que Lille, malgré leur taille moindre. Dans le détail, à partir de l’analyse des créations de postes dans les 20 aires urbaines les plus porteuses, le baromètre constate la bonne dynamique du secteur industriel, qui a dépassé son niveau d’avant crise, et a vu son poids dans les créations nettes d’emplois doubler par rapport à l’avant covid. En revanche, le secteur de la construction (2 % des créations aujourd’hui contre 14 % avant covid) et l’intérim (1 % aujourd’hui contre 6 % en 2017-2019) sont en perte de vitesse. Plus globalement, à la fin du deuxième trimestre 2023, le secteur privé comptait quelque 20,1 millions d’emplois en France, soit une augmentation de plus d’1,1 million de postes par rapport à fin 2019.

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