À l’issue de la 9e édition des États de la France qui s’est tenue mercredi 17 décembre, près de 500 représentants de sociétés à capitaux étrangers installées en France ont fait part de leurs “recommandations pour améliorer l’attractivité du site France.”
Si la France est toujours une terre séduisante pour la majorité des groupes à dimension internationale, certains chefs d’entreprises affirment avoir de plus en plus de mal à convaincre leurs sièges mondiaux d’investir dans l’hexagone.
“Aller encore plus loin”
Ils assurent avoir besoin de nouveaux arguments. Pour les obtenir, les patrons français de groupes étrangers implantés en France ont formulé 5 recommandations dans le cadre des États de la France organisés, mercredi 17 décembre. “Certaines de nos propositions et notamment la dépénalisation du droit du travail ont été partiellement entendues l’année dernière et nous nous en félicitons, a déclaré Gérald Karsenti, PDG de HP France. Mais il faut aller encore plus loin pour nous mettre au niveau de nos voisins européens.”
Droit et fiscalité
Parmi les préconisations publiées, figurent notamment la nécessité de :
– Poursuivre l’action engagée en matière de réduction du coût du travail par une baisse continue des charges sociales. Veiller à ce que les dispositifs mis en place soient simples et poursuivre celle menée dans la domaine de la stabilisation de l’environnement fiscal en donnant à la politique fiscale plus de cohérence, de simplicité et de lisibilité.
– Limiter les aspects pénaux du droit du travail aux seuls domaines mettant en cause l’intégrité physique ou morale des salariés, concrétiser l’intention de dépénaliser le délit d’entrave et soumettre l’intégralité des relations du travail au droit civil de la responsabilité.
– Assouplir et simplifier le contrat à durée déterminée pour favoriser l’emploi
Innovation et communication
– Mettre en cohérence toutes les initiatives proliférantes prises en matière d’innovation, concentrer les efforts sur les priorités à fort potentiel de développement et de rayonnement. Intensifier les rapprochements entre le monde de la recherche, de l’université et des entreprises.
– Soigner la communication internationale de la France en adressant aux milieux d’affaires étrangers des messages clairs et non contradictoires et se doter d’une véritable politique de “Marque France”.