Le nombre de demandeurs d’emploi, sans activité ou avec une activité réduite courte, qui ont repris un emploi de plus d’un mois a augmenté au 3e trimestre 2015.
Est-ce le signe d’une précarisation du travail ou celle d’une augmentation des chances d’accroître son expérience ? En tout cas, le nombre de demandeurs d’emplois des catégories A et B (voir plus loin) à avoir repris un emploi d’un mois ou plus a été en hausse au cours du troisième trimestre 2015 (+ 4,6 % par rapport au quatrième trimestre 2014). Ils étaient au total plus d’un million de demandeurs d’emploi, soit sans aucune activité (A) ou en activité réduite de 78 heures ou moins dans le mois (B), à être concernés. Sur la même période, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A ou B s’est accru de 4,5 %. Sur un an, entre le 4e trimestre 2014 et le 3e trimestre 2015, 3,7 millions de demandeurs d’emploi en catégories A ou B ont repris un emploi de plus d’un mois.
Plus de difficultés pour les plus âgés
Les jeunes demandeurs d’emploi retrouvent plus facilement du travail. Au 3e trimestre 2015, 210 500 inscrits de moins de 25 ans ont connu un retour à l’emploi. Près des deux tiers des reprises concernent des demandeurs avec moins d’un an d’ancienneté. À l’inverse, les demandeurs âgés de 50 ans ou plus ainsi que ceux inscrits depuis un an ou plus retrouvent moins aisément une activité (respectivement 146 300 et 377 700 reprises d’emploi).
Le Pays de la Loire et la Bretagne : régions les plus dynamiques
L’Auvergne, Rhône-Alpes et la Corse connaissent une hausse relativement marquée de leur taux de reprise d’emploi sur un an (+ 0,6%). Les régions Île-de-France et Normandie ont connu une baisse légère (- 0,1 point). Les autres régions restent stables ou en très légère hausse. Les territoires qui présentent le taux de reprises d’emploi le plus élevé au 3e trimestre 2015 sont le Pays de la Loire (9,9 %) et la Bretagne (9,4 %).