Mis en place le 1er mars 2022, le contrat d’engagement jeune (CEJ) connaît un lancement plutôt réussi, avec déjà plus de 70 000 personnes concernées.
Ramener sur le marché du travail les 16-25 ans sans formation ni emploi depuis plusieurs mois, telles sont l’ambition et la promesse du contrat d’engagement jeune (CEJ), inspiré de la « garantie jeunes » adoptée sous François Hollande. Depuis la création du dispositif, près de 70 000 contrats ont déjà été signés, selon Pôle emploi. Pour rappel, le CEJ propose aux jeunes disposant de moins de 500 euros de ressources chaque mois d’obtenir un accompagnement de 15 à 20 heures par semaine et d’une aide mensuelle pouvant aller jusqu’à 500 euros. Le tout sur une durée de six mois à un an.
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Le réseau des missions locales, qui prodigue les accompagnements en partenariat avec Pôle emploi, a établi un premier examen de passage du CEJ. Verdict : parmi les jeunes entrés en CEJ à la mi-avril (45 000 via Pôle emploi et 25 000 par les missions locales), 87 % sont de niveau bac ou inférieur. De plus, 73 % des jeunes engagés en missions locales ont moins de 21 ans. Et les « territoires fragiles » sont surreprésentés. Toujours selon les missions locales, 18,6 % des jeunes proviennent d’un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV) et 12,6 % d’une zone de revitalisation rurale (ZRR).
La cible priorisée, les jeunes sans formation ni emploi, est bien touchée. Ils bénéficient d’un accompagnement personnalisé, notamment par Pôle emploi qui dédie 1 660 conseillers à la démarche.