Jean Castex a annoncé ce mercredi, dans un discours à l’université du Medef, la prolongation des conditions actuelles d’activité partielle, au moins jusqu’en novembre. Il a aussi assuré que la réforme de l’assurance chômage ne serait pas abandonnée.
L’activité partielle “demeurera ouverte dans ses conditions actuelles au moins jusqu’au 1er novembre”, a annoncé Jean Castex à l’université d’été du Medef, ce mercredi 26 août. Au-delà, le dispositif sera maintenu pendant deux ans pour toutes les entreprises couvertes par un accord sur l’activité partielle longue durée (APLD). Quant aux secteurs les plus touchés (culture, sport, tourisme, événementiel), “ils conserveront jusqu’à la fin de l’année un accès à l’activité partielle, même sans accord”, indique le Premier ministre.
À noter qu’environ 2,4 millions de salariés du secteur privé étaient en chômage partiel en juillet, soit plus de deux millions de moins qu’en juin, selon une estimation de la Dares, le service de statistiques du ministère du Travail.
Assurance chômage : “un report, et non un abandon”
Concernant le report de la réforme de l’assurance chômage au 1er janvier, Jean Castex indique qu’il “s’agit d’un report, et non d’un abandon”. Selon lui, il s’agit d’une “bonne réforme”, mais que le “contexte actuel d’augmentation du chômage rendait impossible de maintenir”. Face à la perspective d’1 million de nouveaux chômeurs, « nous ferons tout pour que cela ne se produise pas”, garantit-il.
“Un effort vers les métiers d’avenir”
Enfin, Jean Castex a insisté sur le volet du plan de relance “exceptionnel et inédit” destiné à l’emploi de jeunes salariés et d’apprentis. “Nous allons également engager un effort avec 200 000 formations orientées vers les métiers d’avenir”, rappelle le Premier ministre.
Les décrets instaurant l’aide aux employeurs qui recrutent des alternants ont été publiés lundi 24 août par le ministère du Travail dans le Journal Officiel. Ces mesures font partie du plan “1 jeune, 1 solution” destiné à aider les 16-25 ans face au chômage post-Covid-19, annoncé en juillet dernier. Elles offrent aux employeurs d’alternants la possibilité de bénéficier d’une aide de 5 000 euros pour le recrutement d’un alternant mineur et 8 000 euros pour le recrutement d’un alternant majeur. Avec cette aide, l’État prend en charge une part importante du coût d’embauche d’un jeune en alternance.