6 employés français de l’hôtellerie-restauration sur 10 envisagent de changer d’emploi à court ou moyen terme, selon une étude Hotelcareer. Ils prévoient notamment de partir à l’étranger.
Bien qu’en poste, la majorité (85 %) des professionnels européens du secteur CHR (Cuisine – Hôtellerie – Restauration) « restent en veille » et sont prêts à changer d’emploi à court ou moyen terme, selon une étude du site emploi Hotelcareer. En France, ces employés sur le départ sont 61 %, juste derrière les Britanniques (69 %), les Portugais (72 %), les Italiens (74 %) et les Irlandais (84%). Ils envisagent notamment de déménager et de « faire une partie de leur carrière à l’étranger ».
Les Français, premiers Européens à souhaiter changer d’emploi rapidement
Parmi les Français envisageant de changer d’emploi prochainement, deux tiers d’entre eux souhaitent le faire dans moins de 6 mois. « Les Français se placent en tête des nationalités européennes qui souhaitent changer d’emploi à court terme. Seulement un sur cinq envisage de rester dans son pays », constate l’enquête.
Dans ce contexte, les destinations européennes sont les plus prisées. Parmi les pays les plus attractifs en matière d’emploi, le Royaume-Uni, la Suisse et l’Allemagne. La France arrive quant à elle en cinquième position, derrière l’Espagne.
Des employés de la CHR à la recherche de « nouveaux challenges »
Pourquoi vouloir partir travailler à l’étranger ? Pour acquérir une plus grande expérience professionnelle et relever de « nouveaux challenges » dans 19 % des cas, pour trouver de « meilleures perspectives de carrière » ou découvrir une « nouvelle culture » (13 %), mais aussi pour développer des compétences (12 %) et avoir une meilleure rémunération (11 %).
Selon Hotelcareer, qui conseille dans son étude les entreprises de la CHR pour « fidéliser sur le long terme » leurs collaborateurs, ce que ces derniers « apprécient le plus » dans leur travail est le travail d’équipe (15 %), le contact humain (12 %), des perspectives de carrière internationale (12 %) et l’absence de routine (12 %). D’où la nécessité, selon l’étude, de mettre en place plusieurs mesures, telles que la mise en place d’un programme de développement de compétences, l’introduction de projets venant diversifier les activités quotidiennes et, « bien sûr », un management bienveillant – « afin de créer une ambiance de travail saine, et à terme, de faire de ses employés de véritables ambassadeurs de marque et ainsi attirer de nouveaux talents. »
* (Menée auprès de 22.000 professionnels des secteurs d’activités de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme, basés en Allemagne, en Autriche, en Espagne, en France, en Suisse, en Pologne et au Royaume-Uni).