Selon une étude réalisée par le cabinet Page Personnel, l’intérim tend à se spécialiser. Les profils sont de plus en plus diplômés et les exigences des employeurs sont en hausse. Tout le monde en semble satisfait puisque recruteurs comme candidats ont majoritairement une vision positive du secteur.
Mal vu, l’intérim ? Apparemment non, selon une étude* réalisée par Page Personnel. 81 % des employeurs interrogés ont une vision très positive ou positive du travail temporaire. Quant aux candidats, ils sont deux sur trois à partager cet avis. Cette analyse indique également que l’interim est utilisé pour différents types de secteur.
Diplôme universitaire
Les tops 5 des métiers qui y ont recours sont : la finance et la comptabilité, l’assistanat, l’achat et la logistique, le commerce et les ressources humaines. En même temps, l’intérim temps à se spécialiser. De nouveaux postes sont accessibles par ce biais tels que chef de secteur commercial, chargé d’acquisition trafic digital, supply chain manager ou ingénieur projet. Les travailleurs temporaires sont eux-mêmes plus diplômés et expérimentés. 85 % possèdent un titre universitaire (licence, master ou MBA).
Responsabilités en hausse
En conséquence, les missions sont souvent plus complexes. 19 % des intérimaires déclarent avoir des responsabilités de management. Les employeurs affirment de leur côté que 20 % de ces postes sont à encadrement. Leurs exigences sont d’ailleurs en hausse. 89 % des répondants souhaitent que les intérimaires fassent preuve d’une plus grande autonomie. 70 % attendent d’eux qu’ils soient capables de plus d’adaptabilité et 88 % indiquent vouloir qu’ils collaborent et communiquent davantage au sein de l’entreprise.
* Étude basée sur les réponses de 108 responsables recrutement qui emploient du personnel temporaire et de 382 professionnels intérimaires.