Selon la Dares, le travail intérimaire a connu une hausse de 7 % à l’issue du 4e trimestre 2016. L’industrie, la construction et le tertiaire en profitent particulièrement.
D’après la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), l’intérim français se porte bien. En effet, le secteur est en plein essor avec une augmentation de 7 % lors du dernier trimestre 2016, qui fait suite à une croissance de 4,9 % pendant le trimestre précédent.
Certains secteurs boostés par l’intérim
Cette bonne santé profite essentiellement à l’industrie (+7,2 %, après +4,2 %), la construction (+6,1 %, après +6,8 %) et au tertiaire (+7,4 %, après +4,7 %).
Sur l’ensemble de l’année 2016, cette hausse est portée par les services (+16,7 %) mais aussi par la construction (+14,6 %) et l’industrie (+9,5 %).
Une tendance de fond
Cette bonne dynamique semble puissante dans la mesure où il s’agit du “huitième trimestre consécutif de hausse en volume”, soit une croissance cumulée de 21,9 % depuis fin 2014.
Au total, sur l’année 2016, le secteur intérimaire a donc augmenté de 13,1 % (+76 100 intérimaires), accélérant par rapport à 2015 (+49 100, soit +9,2 %). L’étude conclut que l’intérim “a donc nettement contribué au redressement” du marché. Ainsi, une fois l’intérim pris en compte, l’emploi salarié a crû en France à hauteur de 1,2 %, contre 0,8 % sans.