Alors que le compte personnel de prévention de la pénibilité au travail intègrera 6 nouveaux facteurs à compter du 1er juillet, Previsoft et Atequacy ont interrogé les entreprises de plus de 50 salariés sur leur degré de préparation face à ces nouvelles obligations.
37 % des entreprises interrogées dans le cadre de l’étude Previsoft/Atequacy (spécialistes de la gestion des risques professionnels) sur la pénibilité au travail affirment avoir des salariés exposés au bruit, aux postures pénibles et au travail répétitif.
Des outils adéquats
33 % pointent des confrontations à la pénibilité au-delà des seuils à travers la manutention manuelle de charge, 32 % au travail de nuit et 26 % pour le travail en équipes successives alternantes.
Face à cette situation, 75 % des sociétés interrogées affirment avoir les outils pour identifier les salariés qui dépassent les seuils de pénibilité.
On apprend également que près d’une entreprise sur dix est actuellement dans l’obligation de négocier un accord pénibilité. “Elles ont tout à gagner sur le long terme, en adoptant des démarches préventives dès lors que le salarié est exposé à la pénibilité, que le seuil soit dépassé ou non”, ajoute Clarisse Petit, consultante prévention des risques professionnels chez Previsoft.
Branches professionnelles
Alors que le décret du 30 décembre 2015 prévoit que les branches professionnelles mettent à disposition des entreprises un référentiel permettant de faciliter la démarche pénibilité, l’étude révèle que 65 % des entreprises interrogées se sont intéressées au travail des branches professionnelles sur leur référentiel pénibilité. En revanche 34 % de celles qui souhaitent réaliser une évaluation collective disent ne pas avoir reçu d’information de la part de leur branche.
60 % des sondées affirment avoir consulté leurs partenaires sociaux sur la gestion de la pénibilité.