Quels sont les secteurs qui recrutent le plus au premier trimestre 2023 ?

Pour ce premier semestre 2023, les intentions d’embauche tous secteurs confondus restent élevées malgré le contexte, selon le baromètre de ManpowerGroup. Et les opportunités d’emploi à saisir seront nombreuses, notamment dans les métiers du transport et de la logistique.

Les voyants de l’emploi et du recrutement restent au vert. Selon le baromètre ManpowerGroup des perspectives d’emploi pour le 1^er trimestre 2023, la prévision nette d’emploi en France s’affiche à +27 % pour la période janvier-mars. Une dynamique stable par rapport à la même période en 2022, mais inférieure de 7 points par rapport au dernier trimestre. Pour rappel, la donnée des prévisions nettes d’emploi correspond au résultat de la soustraction entre le pourcentage d’employeurs anticipant une hausse de leurs effectifs et le pourcentage d’employeurs anticipant une baisse. Si les prévisions nettes d’emploi progressent, les intentions d’embauches restent positives mais diminuent dans 7 des 9 secteurs étudiés par le baromètre par rapport à fin 2022.

Seuls les secteurs des services et biens à la consommation (+ 13 points) et des transports, de la logistique et de l’automobile (+9 points) présentent des intentions de recrutement à la hausse. Pendant que les services de communication affichent la plus forte baisse. « Ce baromètre montre que les intentions d’embauche se stabilisent, dans un contexte où l’économie française devrait continuer sa croissance, mais à un rythme plus lent (…) Les entreprises suivent cette tendance, avec des prévisions d’embauche positives, mais prudentes« , commente Alain Roumilhac, président de ManpowerGroup France dans un communiqué.

À lire aussi: Ce qui change au 1er janvier

Les métiers qui recrutent début 2023

Dans le détail, les secteurs qui devraient le plus embaucher en ce début d’année sont les transports et la logistique (+41 % de prévision nette d’emploi), la finance et l’immobilier (+37 %), les technologies de l’information (+35 %), la santé (+33 %), les biens de consommation et services (+31 %), l’énergie et les services publics (+26 %) et les industries (+19 %).

Ce sont les entreprises de plus de 250 salariés qui affichent la meilleure forme en termes de prévisions d’emploi (+31 %, en baisse de 2 points sur un an), pendant que les entreprises de moins de 10 salariés sont à la traîne (+ 9 %, en baisse de 13 points sur un an et de 10 points par rapport au trimestre précédent). Une dynamique qui se décline sur l’ensemble du territoire métropolitain, de la région Nord où la prévision s’avère la moins élevée (+13 %) à la région parisienne qui concentre les meilleures perspectives (+ 34 %).