Alors que les projections annoncent la création de 1,1 million d’emplois dans le secteur « vert » d’ici 2050 et que le Président de la République a récemment dévoilé son initiative pour une transition écologique « accessible et juste », seuls 2% des Français exercent déjà une profession en lien avec ce secteur, révélant un besoin pressant de démocratisation et de formation pour ces métiers en plein essor.
Convictions et quête de sens
L’engouement des 43 % des Français découle en grande partie de la recherche de sens au travail. En effet, de plus en plus de personnes cherchent à associer leurs convictions à leur job. Tout cela se traduit par une augmentation du nombre d’actifs et futurs actifs qui envisagent ces métiers, cherchant un équilibre entre leur vie professionnelle et leurs valeurs personnelles.
Déconstruire les idées reçues
Malgré cet intérêt croissant, l’étude révèle que de nombreux Français hésitent en raison de divers freins. Certains considèrent ces métiers comme sous-payés, tandis que d’autres pensent que le secteur de la transition écologique offre peu d’opportunités (1 Français sur 4). Pour faire avancer les choses, il est donc essentiel de dissiper ces idées préconçues pour attirer davantage de talents vers ces professions.

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L’étude révèle alors un défi majeur : malgré l’intérêt exprimé, seulement 11 % des personnes ayant un diplôme supérieur à Bac+2 envisagent de travailler dans ce domaine. Ce taux chute à 7 % du niveau Bac à Bac+2 et à 5 % pour les personnes n’ayant pas le baccalauréat. Dans les faits, les entreprises ont donc du mal à recruter dans ce secteur en pleine croissance. Pour favoriser la démocratisation de ces métiers, l’ISE propose diverses options de formation, y compris l’apprentissage, des formations courtes, et la validation des acquis par l’expérience (VAE). Ces approches permettent d’élargir l’accès à ces carrières, indépendamment du niveau de diplôme.